Bordeaux
L’Eglise Notre Dame était trop petite pour accueillir tous ceux qui auraient aimer assister à cet hommage à Philippe Madrelle en présence du Président du Sénat et du Président du Conseil Constitutionnel.
C’est Monseigneur Ricard qui à la demande de l’épouse de Philippe Madrelle a présidé cet office dans une église Notre-Dame archi-comble avec au premier rang bien sur Gérard Larcher, Président du Sénat ; Laurent Fabius, Président du Conseil Constitutionnel ; François Hollande, ancien Président de la République, Alain Juppé ancien maire de Bordeaux et membre du Conseil Constitutionnel, Nicolas Florian l’actuel maire de Bordeaux, Patrick Kanner, Président du Groupe Socialiste au Sénat, les sénatrices Nathalie Delattre et Françoise Cartron et bien d’autres qu’il est difficile de tous citer tellement l’assistance était constituée d’élus de tous bords jeunes et moins jeunes et bien sûr Alain Rousset qui n’avait pas voulu prendre place dans l’église pour rentrer en suivant le cercueil de celui à qui il devait tout comme il l’avait souligné dans une précédente déclaration. C’est Gérard Larcher qui a prononcé l’éloge funèbre de Philippe Madrelle en regrettant le départ vers un autre monde du doyen d’âge du Sénat et en soulignant ses quarante ans passés au Sénat et la volonté qu’il poursuivait inlassablement d’équilibrer les territoires entre villes et campagnes en défenseur infatigable de la décentralisation.
- Monseigneur Ricard durant son Homélie
Le thème essentiel de cette célébration était l’amour pour faire écho à l’amour que le sénateur portait à sa Gironde natale et l’amour qu’il portait aux gens avec le propos de Monseigneur Ricard dans son oraison d’une grande noblesse devant une foule recueillie et attentive. Deux autres interventions ont évoqué le défunt l’une familiale et l’autre de son activité et comportement politique toujours suivies avec une grande attention. On sentait dans cette église Notre Dame un sincère et profond recueillement de tous ces présents venus une dernière fois saluer cet ancien président du Conseil Général devenu aujourd’hui Conseil départemental que préside Jean-Luc Gleyze, son successeur, présent bien sûr lui aussi et que tout Girondin avait rencontré au moins une fois dans sa vie tant il allait avec franchise et ouverture à la rencontre des autres. Pour le départ du cercueil c’est encore Monseigneur Ricard qui a donné une dernière bénédiction avant que ne se ferme la porte du fourgon mortuaire qui l’a emporté vers sa dernière demeure. La famille a reçu les condoléances sur le parvis de l’église Notre-Dame, place du Chapelet ou chacun a pu saluer les nombreux élus et ex élus présents comme Gilbert Mitterrand et Gilles Savary ainsi que bien d’autres et on a même croisé la haute silhouette de Mathieu Bisseni.
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette