Bordeaux
L’affaire de la terrasse fermée du quatrième mur agite le milieu politique local et on se demande ce qui s’est exactement passé et qui était au courant et de quoi. Une lettre de Michel Duchêne à Amine Smihi éclaire d’un jour particulier cette affaire qui pourrait bien démontrer que l’administration fait de la résistance ou tout au moins ne joue pas le jeu de l’information et de la communication.
Monsieur l’Adjoint, Amine Smihi,
Permettez-moi tout d’abord de vous féliciter de votre élection et, si vous me permettez un trait d’humour, c’est maintenant que les ennuis commencent ! Je ne vous connais pas mais on m’a dit que vous étiez honnête, volontaire et travailleur et j’ai d’ailleurs remarqué que vous étiez souvent sur la brèche, ces derniers mois. Je n’ai donc aucune raison de ne pas vous croire mais reconnaissez que la situation est insolite.
Le bâtiment appartient à la Ville, le Conseil d’Administration est présidé par votre collègue, Dimitri Boutleux, adjoint à la culture, et les services municipaux se préoccupent de ce bâtiment depuis des décennies.
Voilà l’information que j’ai eue : Etchebest se serait adressé directement à un membre du cabinet de Macron qui serait intervenu auprès de la préfète pour l’autorisation. Pour autant, que l’administration municipale n’ait pas, au minimum, informé le secrétaire général de la Ville qui en avise le directeur de cabinet et… le Maire ? Que la conservatrice régionale des monuments historiques, Muriel Mauriac, n’ait pas prévenu le politique, me semble invraisemblable.
En tout cas, la nouvelle équipe municipale aurait intérêt à considérer rapidement que c’est le politique qui dirige l’administration et non pas l’inverse.
La lettre citée se trouve sur Facebook