Bordeaux

Les deux quartiers du Grand Parc et des Chartrons ont ouvert chacun un centre suite à une convergence de contaminations croisées de Coronavirus sur Bordeaux et l’on sait d’expérience maintenant que c’est un virus à développement urbain en relation directe avec la densité de population.



Partout où il y a concentration de foules l’explosion est latente d’où le port du masque dans les lieux confinés ou dans les endroits à forte concentration de population et du reste ne serait-il pas bienvenue d’imposer à nouveau le port du masque rue Sainte-Catherine et rue Porte-Dijeaux. Sans être pourtant obligatoire, il reste assez largement porté et il faudrait arrêter de pousser des cris d’orfraie quand le masque est imposé car il s’agit de santé publique, notion assez peu perméable aux cerveaux du français de base plus préoccupé de sa santé personnelle que de celle des autres. Si le site du Grand Parc est remarquablement choisi avec air et espace pour les personnes voulant se faire tester, celui du marché des Chartrons est lui aussi, symboliquement remarquablement bien choisi mais il pose un petit problème de télescopage entre files d’attente et terrasses des points de restauration qui profite largement de l’extension des terrasses sur le parvis du dit marché. Bernard Blanc, maire responsable de ce secteur car la dénomination maire de quartier semble un peu restrictive pour d’immenses secteurs comme par exemple celui dénommé Bordeaux Maritime, en a fait les frais et s’est fait vertement rabroué par une tenancière qui considère que la mairie empiète sur son terrain. En élu responsable il s’est évertué à donner satisfaction à la plaignante, tout ceci montrant bien que le terme solidarité n’a pas toujours totalement infiltré l’esprit de certain(e)s.

Bernard Blanc met la main à la patte pour déplacer les barrières après explications avec la propriétaire de La Vie en Rose

Dans cette démarche de la multiplication des tests, démarche depuis bien longtemps demandée à grands cris par l’OMS, tout le monde est sur le pont sous la houlette de l’ARS qui reste prête à répondre à toute demande de la mairie dans ce domaine comme cela a été confirmé sur le terrain. En fait les ARS sont de vastes usines à gaz où on a du mal a s’y retrouver quand on n’est pas à l’intérieur et encore c’est d’une complexité inouïe avec la démultiplication des services avec ce qui apparaît comme des doublons qu’on a du mal à s’expliquer entre une "Direction des financements" et une "Direction des affaires financières et comptables" tout ceci mettant bien en évidence le veil adage "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", mal français récurrent. Tout ceci témoigne bien des imbroglios qui se sont fait jours en début de pandémie quand armes au poing les labo. vétérinaires ont attendus trop longtemps l’autorisation de tester, ce qu’ils savent particulièrement faire comme les laboratoires départementaux. Tout cela ressemblant furieusement a ce que les plus anciens connaissent du service militaire : attendre le contre-ordre pour exécuter l’ordre. Du côté du CHU tout est plus clair en la personne de la Directrice générale adjointe Stéphanie Fazi-Leblanc qui était sur le terrain au Grand Parc ce vendredi matin. Du côté de la CPAM les choses sont aussi plus claires avec 35 000 bons qui ont été édités en direction de la population de ces deux quartiers pour pouvoir venir se faire tester gratuitement.

File d’attente au centre du Grand-Parc

En attendant ce qui parait primordial c’est l’activation d’une véritable mise en route de stratégies associées et complémentaires mettant en collaboration laboratoire car chaque centre de dépistage travaille en partenariat avec un laboratoire, protection civile, hôpitaux, infirmiers libéraux et médecine libérale, associatifs le cas échéant car tout le monde doit s’activer sans faire n’importe quoi, pour lutter contre la Covid 19. A n’en pas douter la nouvelle municipalité se sent extrêmement concernée par ce combat contre la maladie qui semble aujourd’hui infléchir sa cible vers les 16/44 ans, qui certes ne sont pas spécialement affectés de formes graves mais qui semble être des propagateurs du virus avec des formes asymptomatiques complexifiant terriblement une situation qui est déjà difficile à cerner. De plus en cette saison estivale les migrations sont nombreuses vers les plages ce qui a entraîné la multiplication d’ouverture de centres sur la côte atlantique sans oublier le centre de dépistage de l’aéroport qui tourne a plein régime. Il faut surtout insister auprès des personnes testées, qui, si elles ne sont pas atteintes, ceci ne les dispensent pas des gestes barrières et du port du masque car indemnes aujourd’hui, elles peuvent se retrouver contaminées demain et répandre à leur corps défendant la Covid-19 car les deux à quatre premiers jours de l’atteinte par le virus, ont peut être contaminé sans le savoir.

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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