On découvre à travers la télévision, que chez les scientifiques c’est comme dans la vrai vie , ça se chamaille et ça se chamaille dur. On assiste en direct et publiquement à une querelle de scientifiques, comme on a pu et on peut y assister, jour après jour, avec d’une part ceux qui sont campés sur le paradigme de l’essai clinique académiquement construit qui en gros tiennent un langage comme celui de Christophe Rapp, professeur agrégé au Val de Grace, que le public interprète de la façon suivante : "on vous dira, ce qu’il en est dans les dix ou quinze mille morts supplémentaires" et les pragmatiques comme Philippe Douste-Blazy, cardiologue, ancien ministre de la santé et reconverti dans l’épidémiologie qui tient le langage : "il faut à tout prix sauver des vies en tentant des pratiques mêmes si elle ne sont pas orthodoxes". Bien sur on chauffe la polémique pour mettre en accusation le professeur Didier Raoult en ne parlant que de l’hydroxychloroquine sous sa forme Plaquénil et ne citant jamais l’Azithromycine qui fait partie du cocktail qui doit doit être administré tôt, faisant dire à certains qu’il a été administré à des gens qui n’auraient jamais développé la maladie. Pour précision le Professeur Raoult n’a jamais parlé que de charge virale et non de symptomatologie. On a beau être une sommité médicale quand on veut avoir raison contre vents et marées on est capable de se comporter comme le crétin du coin ! Ces gens biberonnés au paradigme de l’essai médical académique oublient, ce qui est curieux pour un ancien médecin militaire, qui n’a pas du aller beaucoup au front, que ce sont les circonstances exceptionnelles qui permettent de mettre en œuvre des solutions innovantes. De plus Philippe Douste-Blazy n’a pas cessé de rappeler qu’il ne fallait surtout pas s’automédiquer avec du Plaquénil mais il semble que certains n’ont pas compris, ce qui va fournir l’occasion aux détracteurs de Didier Raoult de dire que c’est de sa faute et de là à lui mettre sur le dos les ennuis des laboratoires Famar qui produisent la Nivaquine, il n’y a qu’un pas. On sait jusqu’où peut aller le sordide dans notre société totalement polluée par le profit à tout prix.
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette