
Le retour des beaux jours s’accompagne généralement de la reprise de l’épandage de produits herbicides, fongicides et insecticides dans les champs ou les jardins. D’après une enquête, on compte en moyenne neuf traitements chimiques par an pour les fraises, douze pour les tomates, dix-sept pour les pêches, dix-huit pour les pommes de terre et même trente-quatre pour les pommes. Des pratiques écologiquement désastreuses, alors que le lien entre ces produits chimiques et cancers, maladie de Parkinson et problèmes de fertilité n’est plus à prouver. Et alors que, pour la première fois en France, les ventes de produits phyto-sanitaires ont baissé, avec notamment l’interdiction des pesticides dans les espaces publics et leur retrait des rayons en libre accès des jardineries, on reste encore bien loin des objectifs gouvernementaux.
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