Avec les trente huit partants de la première manche on a vu défiler ce qui se fait de mieux en terme de cavalier(e)s dans le monde hippique à la veille des prochains Jeux Olympiques. Le public a répondu très positivement, dans la joie de ces retrouvailles, pour chaque concurrent aussi bien pour ceux qui réalisaient un sans faute, que pour ceux qui accrochaient un ou plusieurs obstacles voire pour ceux qui ne sont pas allés au bout en renonçant durant le parcours. Bien sur chaque sans faute déchainait une vive tempête d’applaudissements comme à la fin du parcours de Penelope Leprevot ou du fidèle à l’épreuve Marcus Ehning, parfait sur le round 1, voire après la déception suscité par Julien Epaillard actuel cavalier mondial numéro trois ayant fait tomber une barre, démontrant que dans un jumping tout peut arriver même pour les meilleur(e)s durant les 80 secondes accordées pour faire le parcours ce round 1, donc pas qestion de flemmarder en route. Sur ces 38 départs ce ne sont que 17 concurrent(e)s qui se sont ouverts la route du barrage ou malheuresement les nationaux ne se sont guère mis en évidence.

Edouard Schmitz (23 ans), Marlon Modolo Zanotelli (34 ans) et Henrik von Eckermann (42 ans)

Avec dix sept concurrents sur ce barrage à 8 obstacles dont deux très exentrés la différence pouvait se faire entre la sortie du septième et le huitième en coupant droit mais en prenant un virage très court en sortie d’obstacle et le premier à réaliser cette tentative a été le suisse Edouard Schmitz passant en huitième position et réalisant le temps canon de 35,72 secondes et prenant la tête de ce barrage et même le numéro un mondial passant en onzième position ne fera pas mieux avec seulement 36,45 seconde. A ce moment là le public pense que les dès sont jetés et que c’est le jeune suisse sur Quno qui va rafer la mise à Bordeaux mais c’est sans compter sur le dix septième et dernier qualifié a passer Marlon Modolo Zanotelli sur VDL Edgar M qui va lui aussi emprunter le chemin le plus court entre le 7ème et le 8ème obstacle et coiffer de 33 dixième de seconde le jeune suisse de 23 ans et après Amsterdam, ce dernier s’incline à nouveau à Bordeaux pour prendre la deuxième place. A un an des Jeux Olympiques, tout ce petit monde est à la recherche du meilleur cheval possible à monter pour ces épreuves et il semble bien que Marion Modolo Zanotelli son cher Edgar a trouvé une réponse. Détail savoureux de ce Grand Prix de Bordeaux la trentième et dernière classée n’est autre que Angelica Augutsson Zanotelli épouse du vainqueur.

Sabine Zaegel, directrice du Jumping International de Bordeaux, Edouard Schmitz, Marlon Modolo Zanotelli qui répond aux questions et Henrik von Ekermann numéro 1 au classement mondial.

Aussi bien l’expo que le Jumping ont tenté de donner un air de renouveau à cette manifestation après deux ans d’interruption. Il nous a semblé que plus d’exposants avaent été acceptés et qu’une belle place avait été réservée à la restauration qu’elle soit rapide ou plus traditionnelle. Il est vrai que le calibre pour visiter une telle manifestation reste la journée du matin au soir et là on pouvait en plus pousser tard avec en parallèle spectacles et compétitions que l’on pouvait suivre d’un oeil via un réseau télévisuel. Ainsi en combinant restauration et visite on pouvait largement y passer la journée ainsi que la soirée en pouvant s’attarder. Autour du paddock c’est une foule agglutinée en permanence qui s’est accrocée aux balustrades espérants voir concurrents et concurrentes de près avant qu’ils ou elles ne rentrent en piste. Dans la journée à certains instants on a été au bord de l’étouffement dans les allées les plus étroites du salon. En ce qui concerne les modifications autour de l’organisation du public autour de la piste on a pu regretter que pour la remise des prix les loges aient eu droit à la croupe des chevaux et on a cru voir que certaines loges n’avaient pas été renouvelées. On s’est demandé s’il y avait trop de demandes ou des défections, certes ce genre de mise en place est compliqué mais peut être qu’on peut trouver des gestions plus fines pour la remise des prix que seul un côté de la piste peut suivre de face et quel est le côté qui doit avoir l’honneur de voir la remise du prix dans de bonnes conditions.