Libourne

Chaque année depuis 1991 Fest’arts vient égayer la Bastide Libournaise qui est entièrement piétonnière afin de pouvoir se déplace sans arrêt pour découvrir les spectacles d’Art de la rue offert sans bourse déliée à la vue de tous dans différents endroits bien référencés.



La date est immuable et ce sont les trois jours qui précèdent le dimanche avant le quinze aout et la date est attendue depuis longtemps car c’est en 1991 que ce Festival a vu le jour sous la mandature de Gilbert Mitterrand avec l’impulsion de Dominique Bayly qui ne manquait jamais le Festival d’Aurillac. Il était encore la ce jeudi matin car il est toujours présent pour l’ouverture de ce Festival auquel il a porté sur les fonds baptismaux. Il a durant toutes ces années où il en a été le chef d’orchestre à la recherche d’arts de la rue toujours plus inédits comme cet inénarrable "Theatro Festival de Chile" en aout 2010 qui a engorgé différents rond points de Libourne au point d’en agacé le premier édile lors de l’engorgement du rond point du quai Souchet. Dominique Bayly avait un art consommé pour dénicher des animations totalement inédites et souvent surprenantes. Malheureusement comme toutes les manifestations de ce genre Fest’arts a pris de plein fouet la Covid laissant un festival étiolé que son maire actuel Philippe Buisson redynamise progressivement car le choc a été rude et profond. On retrouve progressivement ce parfum de fête un peu débridé avec cet Accoustic Gang qui a conduit la première déambulation en fanfare de ce Fest’arts 2025 avec sa petite station au Parking Madison avant de rejoindre la rue Gambetta.

Le Piston Errant place Joffre

Le plus paradoxale dans cette affaire de Covid ’est que ce sont les Arts de la rue, manifestations qui ont lieu en plein air qui ont payé le prix fort face à cette épidémie avec des centaines de compagnie qui ont bu la tasse entrainant même des compagnies chevronnées ayant pignon sur rue. Paradoxal pour des activités de plein air qui n’auraient pas du souffrir comme les activités en milieu fermé restreint, ce qui montre bien que la peur face à ce virus a été totale, profonde et irrépressive pendant ces années de pandémie où les matchs se jouaient dans des stades vides. On a perdu une certaine joie de vivre à l’aune de cette très difficile crise et aujourd’hui on a du mal à retrouver les réflexes décontractés d’il y a une vingtaine d’années voire un peu plus. On voit bien dans cette programmation 2025 que les arts de la rue sont en reconstructions avec pas moins de douze compagnies sélectionnées en primeurs prouvant que des nouvelles et nouveaux prennent leur élan pour reformer de nouvelles compagnies. Bordeaux Gazette s’est intéressé à cette curieuse mobylette à vapeur qui est le projet fou des élèves de la section chaudronnerie du Lycée Jean Monnet de Libourne et le Piston Errant qui développe un projet artistique et mécanique avec ce curieux engin donnant naissance a un nuage de vapeur et de musique.

C’est à la Centrale, Cour de la Médiathèque entrée place des Récollets que l’on trouve toutes les informations nécessaires sur Fest’arts 2025

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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