Encore une potion face au Covid 19 qui ne trouve pas grace aux yeux de l’OMS car l’ Artemisia annua associé à Cinnamomum camphora plus connue pour les adeptes des huiles essentielles sous le nom de ravintsara n’est pas une trouvaille de Big Pharma qui malgré tout, selon certains tenterait de mettre la main sur tout ce qui présenterait un intérêt pour lutter contre le coronavirus. Ces spéculations servent à alimenter la théorie du complot mais il n’en demeure pas moins que dix groupes pharmaceutiques se partagent 50 % du marché mondial des médicaments et on meurt, au Sud, faute de médicaments, souvent trop chers et on souffre au Nord, de surconsommation et d’effets secondaires longtemps passés inaperçus. Il va être beaucoup plus difficile de tenter de discréditer le produit considéré (Covid-Organics)à l’aune des résultats affichés. On sait de manière précise, que le nombre de décès liés à l’infection Covid 19 dont Madagascar est loin d’être indemne est très faible même si l’insularité est un facteur positif pour lutter contre le virus comme le montre la Corse. On est aussi en droit de se demander à quoi servent ces études qui soit disant garantissent l’utilisation d’un produit quant on fait la liste des scandales sanitaires qui fleurissent régulièrement car on fait essentiellement du protocole plus que de la sécurité sanitaire, ce qui semble essentiel avec les produits chimiques. C’est ainsi que Stalinon (1957), Thalidomide (1962), Distilbène (1977), Isoméride (1990), Prozac (1994), Cérivastatine (2001), Vioxx (2004), Médiator (2009), Depakine (2014) n’ont guère altèré le montant des dividendes distribués. Tout ceci tendant à prouver que l’important pour un médicament c’est de faire l’objet d’une longue étude rémunératrice pour avoir droit de citer même si après il provoque une catastrophe.
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette