Veille de rentrée scolaire, le format est adapté avec des concerts qui ont commencé à 14 h 15 pour se terminer par un feu d’artifice à 21 h 30, afin que cela ne finisse trop tard, et permettre aux festivaliers d’assister au maximum de concerts.
Cette journée du dimanche 2 septembre 2018 débute sous le soleil avec le concert hip-hop, rap de « Sweet High Time Crew » . Le public arrive doucement, mais se rend directement vers la grande scène pour un retour 10 ans après, des « Negresses Vertes ». Sur un concert d’une heure et avec l’énergie débordante de Stéfane Mellino (chant et guitare), le groupe s’est rassuré devant un public fidèle et qui a pu reprendre les chansons comme « Voilà l’été », ou la fameuse « Bodega » . N’hésitant pas à tour de rôle à venir sur l’avancée de scène proche du public, les Négresses Vertes ont aussi montré qu’ils étaient contents de ce retour.
- Les négresses vertes
« Le trottoir d’en face », était le groupe suivant de cette journée où un peu plus de 10 000 personnes ont bravé la chaleur pour venir peupler les jardins d’Anjou. Youuuuuurrriiiiii !!!!! Voilà LE mot qui a mis La Pommeraye en transe. En effet le groupe a livré une prestation complètement dantesque et à la prononciation de ce mot, le public sautait dans tous les sens, et dansait sans même pouvoir s’arrêter. « Les sentiers du monde » et « bienvenue chez nous », titres phares du groupe, ont comme prévu été joués et le groupe a confirmé tout le bien que l’on peut dire d’eux. C’est assurément un groupe qu’il faut compter dans sa programmation pour passer un très bon moment.
- Le trottoir d’en face
Un autre retour était à noter sur la grand scène après celui des Négresses Vertes, il s’agit du groupe de rock français KYO, qui après une pause de 2008 à 2014, et 2 singles en 2015, refoule les planches des scènes de concerts. Quelques problèmes de justesse et de son n’ont pas empêché le public d’accueillir le groupe comme il le mérite en chantant « dernière danse », « le chemin », « le graal », et « je saigne encore » . Benoit, leader du groupe, pas avare d’anecdote sur le groupe KYO et leurs chansons aura malgré tout ravi tous les anciens et récents fans venus voir le renouveau du groupe de Verneuil-sur-scène.
- Kyo
Pas le temps de souffler car la vague reggae s’installe sur le festival avec le groupe bordelais Danakil qui, accompagné de Natty Jean, a emmené tout le public avec eux, dans une ambiance excellente pour reprendre les plus grands morceaux comme « Marley », « les champs des roses », mais aussi une excellente reprise d’Edith Piaf « non, je ne regrette rien » . On connaissait le talent de Balik, chanteur et leader du groupe, mais il a surpris tout le monde et aura reçu les applaudissements comme il le méritait.
- Danakil
Autre star du reggae mais sur la grande scène, c’est Naâman, qui est venu mettre le feu sur le festival. Martin Mussard de son vrai nom a certainement la plus grande joie de vivre de tous les artistes, comme en témoigne le large sourire sur le visage tout au long de sa prestation. Accompagné de ses musiciens, Naâman est venu présenter son troisième album studio « Beyond », et a aussi interpréter ses tubes comme « Outta Road » ou « House of Love ». Si le chanteur a communiqué grâce à son sourire, le public l’a été également, en dansant, chantant, et applaudissant pendant plus d’une heure.
- Naâman
Dernier concert sur la petite scène, et pas des moindres, la chanteuse Cécile Cassel et son groupe Hollysiz ont vraiment été hallucinant durant un concert phénoménal mais bien trop court. 45min de set, avec des morceaux des deux albums (My name Is, et Rather than talking), comme « Rather Than Talking », « Hangover », ou encore « Fox ». Cécile est même descendue dans le public pour son tube « Come Back To Me » afin de ressentir la ferveur qui a envahi la foule. Sur ce qui était la dernière date de la tournée estivale du groupe, la chanteuse a mélangé ses passions telles que la danse, le chant, et la musique. Hollysiz repartira en tournée pour une trentaine de date après des vacances bien méritées.
- Hollysiz
Pour terminer le festival en apothéose, l’organisation voulait taper fort, et c’est donc tout naturellement que le groupe de rock « Trust » et venu clôturer la grande scène par un concert devant des milliers de festivaliers, couragueux restés pour ce dernier évènement. Et tout ce que l’on peut dire, c’est que Bernie et Nono (Norbert, guitariste) ont déclenché un feu d’artifice avant celui prévu juste après le concert. Si tout le monde connait la chanson « Antisocial », les morceaux « Ni Dieu Ni maître », « Démocrassie » ont résonné dans toute la ville. Certes, le concert livré n’est pas aussi dynamique qu’à la belle époque, mais Trust reste Trust et c’est toujours aussi agréable à voir et à écouter.
- Trust
La troisième édition du City Truck Festival s’achève par un feu d’artifice tiré par Scania, et nous donne rendez-vous l’année prochaine pour une 4ème édition où l’on attend forcément de très grands noms.
Ecrit par Loïc Cousin
Chez Bordeaux Gazette depuis 2016, j’assure essentiellement la couverture des concerts/spectacles/festivals sur la région Nouvelle-Aquitaine, et également la couverture d’évènements sportifs. Je m’occupe de la rédaction des articles, illustrés de mes photographies. Je travaille à côté comme photographe Freelance auprès des productions, agences, clubs de sport, fédération, presses et médias.