Lesparre
Le 31 juillet a eu lieu la première édition de l’élection Top Model Médoc. Organisée par l’association Le Fil Rouge du Médoc, elle s’est déroulée à Lesparre avec Geneviève de Fontenay en invitée d’honneur.
La salle était pleine, le placement un peu compliqué. « On a dû refuser du monde », annonce Joseph Fragoméni, Président du Fil Rouge du Médoc, connu sous le surnom de Mazarin. Arrivé d’Italie à 20 ans, il a habillé de nombreuses célébrités du théâtre et du cinéma. Il a notamment crée des costumes pour Gérard Depardieu, Isabelle Adjani et Charles Aznavour. De 2010 à l’an dernier son association, Geneviève de Fontenay et la Mairie de Lesparre organisaient l’élection de Miss Prestige Médoc. Désormais, Geneviève de Fontenay a quitté le comité de Miss Prestige National. Cependant, hors de question de renoncer aux défilés ! L’association Le Fil Rouge a lancé un nouveau concours à Lesparre, avec Geneviève de Fontenay en invitée d’honneur.
L’enjeu est annoncé dès l’introduction : « Montrer que le talent n’est pas centralisé dans la capitale ». Chapeau vissé sur le crâne, vêtue d’une veste blanche à pois noirs, Geneviève de Fontenay ajoute : « Avec toute l’actualité que l’on subit maintenant, je pense que ça vaut le coup de montrer qu’il y a quand même de belles choses. » Seize jeunes filles médocaines de 16 à 27 ans ont concouru pour obtenir le titre de « Top Model Médoc 2016 ». La gagnante est Valentine Roux, habitante d’Arsac. Amandine Brunet a remporté le « Prix du Public ». Mélissa Grossier s’est vue décerner le « Prix du jury ». Toutes les participantes ont reçu un diplôme signé de la main de Mazarin, Geneviève de Fontenay et des différents membres du jury. Celui-ci devrait leur permettre de s’inscrire plus aisément dans une agence de mannequinat.
- Valentine Roux, Geneviève de Fontenay et Bernard Guiraud, maire de Lesparre
Contrairement au concours Miss Prestige National, les candidates n’ont pas pour objectif de représenter une région, mais de se professionnaliser dans le domaine du mannequinat. Leurs profils se distinguaient des canons habituels des top-models. Mazarin a choisi d’accepter les candidates à partir d’1m65, de la taille 36 à la taille 40, « toutes bien proportionnées ». Elles ont effectué leur premier passage en robes longues dessinées par le couturier. Puis elles ont défilé en maillot de bain et en robe de mariée crées par José Da Cunha. « J’ai voulu présenter des jolies filles, pas des vrais mannequins » explique t-il. « Les vrais mannequins, ce sont des tulipes qui viennent de Hollande. Et on nous envoie que des tiges. »
Entre les différents passages des candidates, le cabaret transformiste Saint Sabastien a présenté différents numéros. C’est une « tradition » pour les défilés à Lesparre. A l’entracte, Geneviève de Fontenay s’est prêtée au jeu des photos et des autographes. Elle n’avait pas la langue dans sa poche. « Je ne suis qu’un petit » a dit Mazarin. « Il n’y a que les petits qui sont Présidents » a-t-elle rétorqué. Quant aux femmes qui assument leur sexualité, ce n’est toujours pas sa tasse de thé : « Mazarin a dit qu’on n’était pas Lagarfeld. Mais Lagarfeld a pris Zahia comme égérie : Zahia qui sert de dessert à Ribery. Rihanna est l’égérie de Dior : les fesses en l’air la tête en bas ! »
C’est sur un petit nuage que Valentine Roux est repartie. « Génial, génial, génial. Franchement, je m’y attendais pas donc c’est cool ! » Rendez-vous l’an prochain pour la deuxième édition de Top Model Médoc.
Ecrit par Marie Verger