Talence

"Marseille" présenté au Gaumont Talence Universités

C’est en avant première que ce film a été présenté et en fin de projection Kad Merad et Patrick Bosso présents pour la circonstance, ont échangé avec la salle pendant plus de trente minutes. Rendez-vous en mars pour sa sortie grand public avec surement un accueil très favorable.



Après avoir passé l’excellent moment de la découverte de cette histoire les spectateurs ont accueilli avec grand plaisir les deux protagonistes de cette épopée familiale qu’est ce film "Marseille". Découverte fort sympathique au demeurant par l’image, le parlé, les comportements et le club de foot pivot central de la vie de nombreux marseillais sans oublier pastis et pétanque en faisant attention à ne pas prendre une boule sur le capot de la voiture. Mais au fait c’est quoi la trame de ce film, de cette histoire : Devant l’insistance de son frère Joseph, qu’il n’a pas revu depuis 25 ans, Paolo se résout à abandonner quelques jours sa vie calme et harmonieuse au Canada, pour revenir à Marseille au chevet de son père accidenté. Il part donc, son fils sous le bras, bien décidé à ne pas s’attarder dans cette ville qu’il a fui, des années plus tôt, à la suite d’un drame. Il n’imagine pas que l’affection de sa famille retrouvée, sa rencontre amoureuse avec une jeune femme et la solidarité joyeuse et simple des Marseillais le réconcilieront avec cette ville qu’il n’aurait jamais voulu quitter... Marseille. Il faut dire que le scénario doit beaucoup à Parick Bosso dont de nombreux dialogues de son spectacle se retrouvent dans le film, c’est vrai qu’entre rigolade et nostalgie ce film est attachant et quand il se termine on se dit qu’on aimerait bien connaître la suite.

Kad Merad et Patrick Bosso au Gaumont Talence Universités

La réalité du film tel qu’il est conçu plante un décor avec ce père incarné par Venantino Venanti et c’est Kad Merad lui même qui a choisi cet acteur qui ne dit plus grand chose aux jeunes générations mais qui crevait l’écran dans "Les tontons flingueurs" aux côtés de Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche et Jean Lefebvre. C’est vrai que quelque part ce film ressemble à un hommage à la "patte Audiard" avec les dialogues et le scénario complété par le vécu de Patrick Bosso, marseillais pur sucre alors que Kad n’y possède qu’une maison. C’est le second film que Kad Merad réalise seul après "Monsieur Papa" alors qu’il avait co-réalisé dans une première expérience "Mais qui a re-tué Pamela Rose ?" avec Olivier Baroux. Il a avoué "j’adore raconté des histoires et c’est ce genre de film que j’aime faire", il avait très envie de faire ce film avec Patrick Bosso et il ajoute "j’y ai tout mis, c’est pas un caprice, c’est quelque chose qui me tenait à cœur" Pour Kad Merad c’est un petit film modeste, un film d’auteur qu’il est heureux de présenter devant les spectateurs car cela a été beaucoup de travail avec Patrick Bosso pendant trois ans. A la demande pourquoi Marseille ? il a commencé par répondre parce que je n’ai pas de maison à Bordeaux et il a ajouté j’ai une maison à Marseille où je ne vais pratiquement jamais et je me suis dit que ce serait une occasion d’y aller. Il n’était pas destiné à vivre à Marseille, il a rencontré cette ville un peu par hasard et il lui a semblé que Marseille était la ville idéale pour raconter une histoire de ce genre.

Les spectateurs ont pu approcher Kad et Patrick pour la séance "selfie"

Il avait envie de filmer les gens qui ont un bon côté, voire un très bon côté à Marseille pour sortir la ville des histoires de drogue et de voyous. "J’aime parler de ces gens là, moi aussi je viens d’un milieu modeste et j’ai eu la chance de rencontrer Patrick car entre l’envie de faire un film et le réaliser, il faut le nourrir avec des personnages et j’ai vu son spectacle K. Marseille", dans la foulée Patrick Bosso a repris l’énumération des copains que l’on trouve dans son sketche et dans le film, salué par un tonnerre d’applaudissements des spectateurs. Patrick a aussi rappelé qu’entre les quartiers Nord et les Calanques, il y a des gens qui vivent et qui travaillent parfois durement quand ils sont sur le port à restaurer les coques de bateaux. Le film est donc nourrit de choses vues par Patrick comme l’histoire de celui qui surveille l’entrée du quartier du haut d’une chaise d’arbitre de tennis subtilisée dans un court. En regardant ce film on passe un très agréable moment de détente, c’est un film sans prétentions c’est du cinéma de divertissement avec une belle histoire, une histoire de gens simples qui savent faire parfois des choses compliqués et profondes avec des sentiments humains et vrais. Le décor planté appelle une suite et à la fin du film c’est le sentiment qui domine car on aimerait voir parler ce père totalement muet dont le regard s’illumine à la vue de l’image de son village natal. L’intrigue est lancée, Kad Merad et Patrick Bosso ont suffisamment de talent pour imaginer une suite voire plusieurs . Alors on attend, mais ne manquez pas le début de l’histoire.

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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