L’écologie à l’œuvre



Les souhaits, parmi tant d’autres, de notre Maire de développer une démocratie permanente et celui de dégenrer les cours d’école, n’ont pas manqué de me questionner. Comme disait mon grand père en argot : « Quésako ! ». Démocratie permanente ! Dégenrer ? Je ne doute pas que les écologistes aient pensé flirter avec le vrai en choisissant ces deux sujets mais encore faut-il se rappeler que le silence est l’étui de la vérité (René Char).
En conséquence, je veux bien donner mon point de vue mais je ne pourrai jamais le défendre. Ce n’est qu’un point de vue comme tout point de vue politique. Il n’y a rien de scientifique et même s’il y avait une dose de science, il me serait impossible de l’adouber.
Revenons sur les choix des maires écologistes qui veulent l’instauration d’une démocratie permanente et la nécessité de dégenrer les cours d’école (précisons : les cours de récréation).
Reconnaissons le : Ils ont frappé fort, il est peut-être même possible que ce soit l’objectif. Quoi que ce soit, il y a une volonté de surprendre, de changer, de bousculer, de contraindre, de s’imposer.
Soyons clairs, nous sommes dans l’ordre de la politique et en politique, je ne le dirai jamais assez, il n’y a pas de vérité, il y a une volonté. Ma première impression est que cette volonté ne se discute pas, elle s’impose.
Voyons ce qu’il en est de « la démocratie permanente ».
Que se cache-t-il derrière cette expression. L’association des deux mots est étrange : L’adjectif « permanente » est étonnant, j’imagine que internet doit bouillonner de cette étrange expression. Si j’ai bien compris, la démocratie permanente est une démocratie ouverte à tous les citoyens !! C’est le principe de base de toute démocratie. On peut donc dire que la démocratie permanente est la démocratie. Ce n’est pas une invention, ce n’est pas une nouveauté c’est de tout temps vrai. L’expression « la démocratie permanente » est un jeu de mot qui se veut original et qui n’apporte rien. Pire, elle attire l’intérêt du lecteur qui cherche en vain l’explication de l’expression.
Il ne faut pas jouer avec les mots en politique sous réserve de soulever des problèmes qui n’en sont pas. On joue avec les mots en poésie, nous conviendrons que la politique est loin de la poésie, elle est même son opposé. L’expression « démocratie permanente » est un jeu de mots mal venu.
Examinons maintenant la nécessité de dégenrer les cours d’école.
Là aussi, de prime abord, le verbe dégenrer en surprendra plus d’un, moi le premier.
J’ai cherché en vain dans mon dictionnaire « Le Robert ». Dégenrer est peut-être à la mode mais il devra attendre encore un peu pour s’imposer dans le vocabulaire châtié des dictionnaires ancestraux.
« Dégenrer les cours d’école » peut être lu ainsi : « le design des cours de récréation
doit prendre en compte les besoins des garçons et ceux des filles ». Il existe de multiples solutions, de la plus simple qui limite la satisfaction de l’un et de l’autre à la plus raffinée qui prend en compte tous les besoins des deux parties. Ce n’est donc pas un problème de genre mais un problème d’argent. Il n’en est pas moins difficile mais il est d’une autre nature et renvoie la question à celui qui l’avait posée. Le phénomène de boumerang est souvent douloureux mais il a l’avantage d’ouvrir les yeux à celui qui les avait fermés.
En approfondissement un peu, on découvre la vraie solution.
Nous ne sommes pas dupes comme ces oiseaux que l’on appelle les pigeons.

Ecrit par Serge Sampoux


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