De l’avis général le couvre feu passé de vingt heures à dix-huit heures dans quinze départements n’est pas d’une efficacité redoutable. Pour Martin Blachier il n’apporte rien de plus tout en compliquant terriblement la vie des gens et de leurs enfants car ils perdent deux heures supplémentaires pour s’organiser car certains débauchent souvent après six heures. Après tout on pourrait considérer que cela n’est pas si grave, par contre ce qui semble beaucoup plus grave c’est de voir comment se sont emberlificoter nos professeurs du monde médicale qui se sont improvisés logisticiens sur la fourniture d’un produit plutôt complexe à manipuler à moins quatre vingt degrés, d’autant qu’il est conditionné par flacons de cinq doses. Monsieur vaccin a détaillé un plan hyper-compliqué basé sur la protection des pensionnaires des EHPAD alors que les soignants piaffent pour être protégés le plus rapidement possible et dans ses vœux, Manuel Macron n’a pas tardé à recadrer cela en disant qu’il fallait aller plus vite mais on a beaucoup de mal à croire qu’il n’était pas au courant de cette stratégie. D’autre part il a un peu affirmer dans le même propos le contraire de la raison de son courroux, ce qui est un peu surprenant à comprendre. Dans le même discours il recadrait son Ministre de la Santé ce qui a laissé quand même un sentiment mitigé déclenchant des commentaires divers. Néanmoins aujourd’hui les faits sont là et on a pris du retard sur la vaccination, il semblerait que l’on ne sache pas trop où sont les vaccins dont la France doit recevoir cinq cent mille doses par semaines. On parle de plus en plus de la mise en place de "vaccinodromes" dont le professeur Fischer ne voulait pas entendre parlé, mais les élus du terrain semblent en avoir décidé autrement, les ARS ne donnent aucuns signes de vie.