C’est lors de l’émission de Jean-Pierre Pernaut qui a repris du service sur LCI avec l’emission "Jean-Pierre Pernaut et vous" proposée chaque samedi sur cette chaîne que cette phrase a été prononcée par le maire (SE) d’Huez Jean-Yves Noyrey qui héberge le vaste domaine skiable de l’Alpe d’Huez. Le maire d’Huez ne croit pas à l’engorgement des hôpitaux car il regrette qu’on ne fasse pas appel aux cliniques qui disposent de nombreuses places d’autant que la moyenne par année sur une saison est de trente personnes qui sont acheminées à l’hôpital et pratiquement aucun accidenté du ski ne se retrouve en réanimation à l’hôpital de Grenoble, la durée de séjour moyen étant de un jour. Le Dauphiné Libéré du jour fait état d’un abaissement de la tension en réanimation sur Grenoble justement. Il est indéniable que la situation des gens de la montagne est catastrophique car si souvent au fil des années, on est face à des skieurs (es) sans neige, aujourd’hui on est face à la situation inverse avec énormément de neige sans amatrices et amateurs de ski pouvant donner libre court à leur passion, sinon qu’ils se retrouvent amassés au pieds des remontés mécaniques car les stations sont ouvertes. Une saison de ski, c’est en général quatre vingt pour cent du chiffre d’affaire annuel d’un commerce de montagne ou d’altitude et pour l’ensemble du secteur le fait d’ouvrir seulement en mars équivaudra à une saison blanche ou plutôt une saison noire. Vraiment ce Coronavirus va rendre fou et trouble les esprits car pour en arriver à préconiser le silence dans les transports en commun, c’est à dire interdit de se parler la situation devient invivable avec ce genre de proposition. Il y a peu de chance que les gouvernants aillent dans ce sens, mais cela a quand même été proposé par des médecins.

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