Bordeaux

Parmi les régions dont la situation est particulièrement préoccupante, citons la Nouvelle-Aquitaine, où l’ARS signale, ce 11 septembre, "un risque croissant des formes graves dû à une augmentation exponentielle de l’épidémie de Covid-19". Dans la région, le taux de positivité des tests au coronavirus est passé en un mois de 1,6% à 5,2%, allant même jusqu’à 8,3 % en Gironde. Par ailleurs, le nombre d’hospitalisations a presque doublé en dix jours. Toutefois si la Gironde a un taux d’incidence (148) supérieur à la Haute-Garonne (97,6), il reste néanmoins inférieur aux Bouches du Rhône (201,1) ou la situation est de plus en plus tendue en réanimation. Le taux de positivité des tests est supérieur à 5% dans 23 départements de France métropolitaine (contre 13 la semaine précédente) indique le dernier point épidémiologique. Les plus élevés sont dans les Bouches-du-Rhône (8,5%), la Gironde (8,2%), le Val-de-Marne (8,1%), le Rhône (8,1%), la Seine-Saint-Denis (7,4%), Paris (7,2%) et les Alpes Maritimes (7,2%). Ce qui donne une situation assez peu enthousiasmante pour ces départements dans lesquels aucune restriction spécifique n’est généralisée, mais les préfets peuvent au cas par cas prendre des mesures supplémentaires. Dans ces départements, les préfets ne peuvent plus accorder de dérogation pour des rassemblements avec plus de 5 000 personnes, ce qui est le cas de la Gironde. Après six mois de pandémie et après les grands brassages de population de l’été et alors que le confinement du printemps est loin, les contaminations augmentent fortement en Europe comme on le voit en France. Si la tranche des 14/40 ans semble être au cœur de l’augmentation, elle n’est pas indemne de cas grave car une jeune fille de 14 ans est en réanimation à Pellegrin sur la soixantaine de patients pris en charge à Bordeaux.
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