
Plus de 80% des 4,6 millions de personnes qui se sont prononcées dans un sondage cet été sont favorables à l’abandon du changement d’heure. Mais il s’agit d’une décision nationale et non continentale. Cet été les Européens étaient invités à voter pour ou contre la fin du changement d’heure. Et on peut dire que la réponse est plus que claire. En effet, 80% des 4,6 millions de personnes ayant participé à la consultation sont favorables à l’abandon du changement d’heure. Finie la gymnastique qui consiste deux fois par an à avancer ou retarder d’une heure sa montre. Pour rappel, ce changement d’heure a été instauré en 1976 en France. Cette mesure avait été mise en place dans l’Hexagone après le choc pétrolier, afin de réaliser des économies d’énergie en profitant le plus possible de la lumière naturelle pendant une journée de travail. Le but final était donc de limiter l’éclairage artificiel. Mais les temps ont changé et la Commission européenne a établi que les économies d’énergie dues au changement d’heure sont aujourd’hui minimes. Les opposants à ce changement d’heure le combattent au nom de l’impact qu’il aurait sur la santé humaine : stress, fatigue, troubles du sommeil et de l’alimentation. Selon le média allemand, parmi les sondés qui souhaitent supprimer le changement d’heure, la plupart préféreraient maintenir l’heure d’été, qui a deux heures d’avance sur le méridien de Greenwich dans la plupart des pays de l’UE. Si le résultat de la consultation européenne est sans appel, en revanche cela ne signifie pas pour autant que tous les pays vont appliquer cette décision. En effet, il revient à chacun de prendre une décision : qui appliquera ce changement ? « L’Europe ne devrait pas ignorer une consultation dont le résultat est clair », a déjà prévenu un eurodéputé allemand, au journal Westfalenpost. Il estime que le changement devrait avoir lieu avant les élections européennes de mai 2019
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