Bordeaux

Le Connecting Europe Express a fait halte à Bordeaux

L’année 2021 a été déclarée « Année Européenne du Rail » par les ministres européens des transports, Le Connecting Europe Express est un train unique qui traverse l’Europe pour encourager les passagers européens à faire le choix d’une mobilité plus durable et intelligente.



Arrivé vers 17 h 30 en gare de Bordeaux Saint-Jean en provenance d’Hendaye alors qu’il avait entamé son périple au départ de Lisbonne le 2 septembre, après étape à Madrid le 3 septembre, il a donc été accueilli à Bordeaux où Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, Alain Anziani, président de la Métropole et Alain Rousset, président de la Réqion Nouvelle Aquitaine ont reçu Christophe Fanichet, président directeur général SNCF voyageurs, Marc Papinutti, directeur général infrastructure des transport et de la mer, Hérald Ruuters, directeur investissement des transports innovants et durables à la direction générale de la mobilité et des transports de la Commission Européenne pour un échange animé par Maud Guillaumin autour de la réalité des déplacements durables, écologiques et surtout dispensant le moins de carbone possible. Les locaux de l’étape se sont ouverts des difficultés de transports dans leurs sphères respectives avec pour Bordeaux et la Métropole le problème essentiel de pouvoir relier le plus rapidement possible des points extrêmes de la Métropole avec le problème lancinant du dernier kilomètre qui est parfois très complexe à résoudre car les moyens collectifs ne desservent pas chaque adresse.

Pierre Hurmic parle des problèmes strictement bordelais devant le Connecting Europe Express.

Pierre Hurmic n’a pas manqué de rappeler les très divers moyens de se déplacer en ville avec le vélo qui s’est particulièrement développe ces dernières années. Les préoccupations d’Alain Anziani sont analogues à celles du maire de Bordeaux pour développer une offre diversifiées et non "embolisante". Cette annonce du train comme le moyen de transport le plus écologique a, aujourd’hui, un côté surréaliste surtout depuis qu’on a remplacé la vapeur par l’électricité et la turbine, c’est quelque chose que l’on sait et on court vers l’hydrogène. Le train a effectivement depuis le début du siècle dernier offert la possibilité de traverser non seulement l’Europe en voyageant avec lui, mais aussi la possibilité de traverser l’Asie avec le Transibérien qui aujourd’hui est devenu un instrument touristique. Donc maintenant l , il s’agit plus d’harmoniser les données techniques européennes du type écartement des voies comme entre la France et l’Espagne ou cela reste un problème majeur, comme l’a souligné Alain Rousset qui travaille à la réouverture de la ligne Pau Canfranc Saragosse. Il a souligné que sa région était irriguée par un seul axe qu’il faudra surement doubler à terme si on veut basculer le transport camion très polluant sur le rail mais il a regretté le manque d’effort financier de l’état qui ne participe qu’à 35% pour le développement du rail.

De gauche à droite : Pierre Hurmic, Alain Rousset, Christophe Fanichet, Marc Papinutti, Hérald Ruuters, Maud Guillaumin et Alain Anziani

L’Aquitaine est un territoire de trains et d’innovation a souligné Christophe Fanichet, l’Europe s’est construite avec le train et il entend que ce train doit faire la promotion de l’Europe qui s’est construite avec le train. Il s’est félicité de l’effort de verdissement du train entre hydrogène et biocarburant ainsi que la mise en place à Saintes du Ferrocampus qui sera un centre d’expertise technique unique en son genre. Il a précisé qu’en 2024 apparaitra le TGV M avec plus de places voyageurs et plus de place pour vélos et bagages et démontable à plus de 97% après quarante ans de service pour récupérer les matériaux. Marc Papinutti malgré les critiques d’Alain Rousset sur le montant de l’accompagnement de l’Etat pour le développement des lignes a affirmé que l’Etat et la Région travaillaient main dans la main sur le GPSO qui rencontre de grosses difficultés d’acceptation sur certaines parties du territoire. Pour l’instant l’effort porte sur la régénération du réseau et la relance des trains de nuit avant d’attaquer les grands travaux. Pour Hérald Ruuters les événements se précipitent entre feux de forêts et inondations et il faut intervenir vite au niveau local, régional et national main dans la main car il appartient de définir rapidement comment on va vivre dans un avenir très proche. L’Europe cofinance des projets locaux, régionaux et nationaux et il y aura une ligne à grande vitesse vers l’Europe du Sud et il faut la faire vite. L’Europe investit 26 milliards pour que les réseaux se connectent aussi au Nord et à l’Est pour faciliter les échanges.

Les étapes du Connecting Europe Express

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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