Bordeaux
La foire internationale de Bordeaux présente cette année des expositions extraordinaires. L’une d’elle concerne le cerveau et ses facettes présentée par Cap Science. Une exposition qui peut faire tourner la tête.
Bienvenue dans le monde du cerveau. Aujourd’hui on considère l’anatomie du verseau de manière fonctionnelle. Ses zones interagissent entres elles et avec le reste du système nerveux. Grâce à l’imagerie cérébrale, plusieurs zones peuvent concourir à une même action. Contrairement à l’antiquité grecque, Aristote ne voyait dans le cerveau qu’une espèce de radiateur. L’exposition divise son développement du cerveau en plusieurs parties. Un côté concernant celui de l’animal, un autre qui relève du cerveau humain et un dernier qui explique celui de la robotisation. Les visiteurs en apprennent énormément sur eux-mêmes mais aussi sur le monde qui les entoure. Pour en apprendre plus, des activités et jeux interactifs sont disposaient. Tout cela adapté en Français et en Anglais.
Le cerveau humain est une mine d’informations. Pendant longtemps, il fallait attendre le décès de la personne pour l’extraire et l’observer. Aujourd’hui, l’imagerie cérébrale constitue une véritable révolution pour les chercheurs et cliniciens. Il est désormais faisable d’obérer un cerveau d’un sujet vivant. Tout d’abord, il faut différencier crâne et cerveau. Il y a une différence de taille. Pour tenter de visualiser le cerveau à partir de fossiles, les scientifiques utilisent la technique du moulage endocrinien. Celle-ci ne révèle pas exactement le cerveau tel qu’il était. Cependant la résine pénètre dans toutes les cavités et dans les méninges, aboutissant à des formes étonnantes. L’origine de ceci date d’il y a de plus de 600 millions d’années, tous les grands types d’invertébrés étaient déjà présents. Les scientifiques ne savent rien de leur système nerveux car ce tissu mou, caché dans l’épaisseur du corps, ne laisse pas de traces fossiles. Toutefois, leur corps parait comparable à celui des invertébrés actuels (ceux qui possèdent un cerveau). Alors des neurones par milliers ou juste par centaines ? Ils forment des réseaux très simples. Ce système ne peut percevoir et traiter que des signaux élémentaires : intensité de lumière ou d’odeur et contact d’un objet. De même pour les réponses qui sont tout aussi simples : réactions automatiques, et immédiates.
Si les animaux en apprennent beaucoup sur le fonctionnement du cerveau humain, c’est parce qu’il existe une continuité dans l’espace. Presque toutes les connaissances sur la structure nerveuse humaine proviennent des tests animaux. « Si les facultés mentales de l’homme différent immensément en degré de celles des animaux (…), elles n’en différent pas quand à leur nature ». Darwin. Pour bien comprendre, dès le début de l’exposition est posté un tableau représentant les cerveaux regroupés, tels que l’évolution les a produits. L’existence de trois grands architectures de systèmes nerveux prend ici son sens historique : trois ancêtres différents ont donné chacun naissance à une organisation nerveuse différente. L’arbre révèle aussi que l’évolution a produit plusieurs fois, parallèlement, des cerveaux capables d’apprentissages. Les chercheurs ont trouvé des animaux possédant des milliers, et surtout des millions et milliards de neurones, dans des lignés parfois très éloignées. L’exposition examine le cerveau des escargot, et plus particulièrement de son rythme lent, l’imitation possible et difficile des dauphins, l’intelligence du corbeau calédonien, derrière l’oeil du crapaud, l’intelligence remarquable des pieuvres alors que ce sont des vertébrés, le vol de la mouche et la difficulté de les attraper… Ici le nombre de connexions possibles est immense, elles mettent longtemps à s’organiser pendant la jeunesse de l’animal. Même adulte, leurs réseaux restent plastiques (aptes à modifier). Il apprend toute sa vie, invente des solutions et imite parfois un congénère.
Les robots apprennent, et ça depuis longtemps. En revanche il ne s’agit pas du même processus que pour les humains. Des techniques sont mises au point pour que les robots accroissent leurs capacités d’action, de traitement de l’information et de prise de décision en fonction de leurs expériences. De la simple accumulation de données à une véritables reconnaissance de la nouveauté, les méthodes sont variées. Les robots utilisent même des logiciels de curiosité artificielles, qui stimule l’exploration du monde. Les hommes interagissent déjà tous les jours avec des machines, et pas seulement face aux ordinateurs. Lorsqu’on appuie sur le bouton du four ou bien à la validation du ticket de tram, la population a affaire à une interface. Déléguer aux machines fait déjà parti du quotidien des peuples du monde entier. Certaines technologies permettent de visualiser directement l’activité cérébrale, notamment par des mesures d’ondes. Il est donc facile de détecter des états cérébraux sommaires.Mais la pensée des complexe, faite d’images, d’intentions, de sensations… L’interprétation des niveau est donc très délicate. Seulement la condition physique différencie l’homme des animaux et des robots. Chacun est capable d’apprendre à sa manière. Apprendre est mettre en relation durable un stimulus extérieur avec une modification de savoir, de savoir-faire ou de savoir-être. Tous sont remarquablement intéressants et ce n’est pas finit d’en apprendre sur le cerveau, qui représente aussi grande immensité que la planète terre.

Ecrit par Marine Denis
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