
En Mai en marge du G7, le président français et le Premier ministre canadien avaient défendu le CETA, ce traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, pourtant proche du TAFTA, qui lui depuis a été rejeté par l’Elysée. C’était peut être pour faire plaisir aux francophones canadiens du Québec et du Nouveau Brunswick mais aujourd’hui l’avis d’Hollande ne pèse plus très lourd. Heureusement qu’il y a un belge francophone pugnace et inflexible qui montre la voie de ce que devrait être l’attitude de nos politiques face à Bruxelles qui s’emploie à dévoyer l’idée de départ de la construction européenne. Du coup Justin Trudeau a annulé sa visite à Bruxelles, plus tard dans la matinée, l’Union européenne a annoncé l’annulation du sommet, sans qu’aucune nouvelle date ne soit fixée. Le CETA se heurte à une forte opposition des deux côtés de l’Atlantique. Cet accord de libre-échange accorde des pouvoirs exceptionnels aux sociétés transnationales et menace de nombreux secteurs de politique publique, y compris la souveraineté alimentaire, la qualité des services publics, les emplois décents, l’accès aux médicaments, le développement de l’économie locale, et la prise de mesures concrètes de lutte contre les changements climatiques.
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