Grosse déception des supporters ayant fait le déplacement pour soutenir leur équipe car alors que l’Union à la 77ème minute était en possession du ballon et avançait, qu’un essai supplémentaire leur ouvrait le chemin de la gagne et une victoire à cinq points, le choix contestable de transmettre derrière pour un drop s’est révélé lamentable car dans un fauteuil au 22, Sanchez a manqué l’immanquable.

Treloar à la conquête

photo Michel Campistrau

Malheureusement ce n’est pas la première fois qu’une telle mésaventure arrive à ce joueur dans ses tentatives au pied, bien qu’ouvreur de l’équipe d’Argentine il semble manquer de nerfs et de sérénité dans les moments cruciaux. L’Union pouvait donc dès ce 9 mars considérer que le maintien était acquis à la sortie d’une splendide partie qu’elle aurait du gagner et personne n’aurait trouvé à y redire pas même le public toulousain qui apprécie les équipes qui sont capables d’envoyer du jeu. A l’examen de la composition de l’équipe on savait déjà qu’il y aurait du jeu car la rampe de lancement préférée de l’Union c’est la touche et avec les preneurs Purll, Treloar et Chalmers le décor était planté.
Le match ne pouvait pas mieux démarrer car dès la 3ème minute à la surprise générale l’Union menait 7 à 0, Connor ayant aplati au nez et à la barbe de Beauxis qui rate sa réception. Dès l’entame les deux équipes s’emploient à envoyer du jeu et commettent quelques fautes qui sont sanctionnées au pied mais l’Union tient le match et mène 10 à 3 mais c’est sans compter sur le fer de lance de cette équipe qu’est Willian Servat qui pointe mais l’Union reste en tête et augmente son avance avec un splendide essai d’Adams qui feinte la passe face à Beauxis suite à une conquête en touche et va s’écrouler dans l’en but toulousain. L’Union est toujours en tête mais plus pour longtemps car après une pénalité de Beauxis et un essai de Donguy le Stade se retrouve maître chez lui et c’est sur le score de 18 à 15 que Mr Lafon siffle la mi-temps sur le score de 18 à 15 pour les locaux.

Adams plonge dans l’en but pour marquer

photo Michel Campistrau

La seconde mi-temps reprend sur le même rythme mais Avéi se prend un carton jaune pour anti-jeu et les bordelo-béglais vont encaisser deux pénalités permettant au stade de prendre le large 24 à 15. C’est sans compter sur la détermination des bordelo-béglais qui grâce à une percée de Connor qui place Delboulbès sur orbite et celui-ci va s’écrouler entre les poteaux, avec la transformation de Lopez l’Ubb revient dans le match. Beauxis redonne un peu d’air au Stade Toulousain mais Tisseau qui vient de rentrer casse un placage, va à la corne sur Poitrenaud et le ballon échoue dans les mains de Clarkin qui marque et avec la transformation de Lopez l’UBB prend l’avantage mais c’est encore sur pénalité deux pénalités contre une à Sanchez que Toulouse reprend un petit point d’avance que Sanchez ne saura pas malgré les bonnes conditions effacer. Avéi a encore fait une partie très pleine mais dans sa fougue il a pris un carton jaune et toute l’équipe s’est bien comportée avec une bonne mention aux avants et Seron a fait une bonne rentrée. Par contre on peut regretter le nombre de pénalités dont a écopé l’Union car une de moins et c’était le match gagné. A la fois beaucoup de regrets mais aussi beaucoup d’espoir pour la suite et les spectateurs ont assisté à un match vivant qui a su ménager le "suspense" jusqu’à la dernière minute

Stade Toulousain 33 (2 essais Servat 16ème ; Donguy 35ème ; 7 pénalités Beauxis 8ème, 30ème, 45ème, 48ème, 55ème, 68ème Mac Alister 60ème ; 1 transformation Beauxis 17ème)

Union Bordeaux Bègles 32 (4 essais Connor 2ème ; Adams 25ème ; Delboulbes 50ème ; Clarkin 57ème ; 2 pénalités Lopez 12ème ; Sanchez 65ème 3 transformations Lopez 3ème, 51ème, 58ème)

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