Union Bordeaux-Bègles
Le vestiaire ne va pas bien et dans ces conditions, difficile d’envisager la victoire face à l’ogre Clermontois, a moins que, sauf qu’on n’est pas à Lourdes !
L’UBB va pouvoir s’étalonner en grandeur réelle en comparant ce qu’a réalisé Pau face à Clermont, battu d’un cheveu et ce qu’elle va réaliser. On aura ainsi un repère assez clair pour comprendre à quel niveau se situe l’UBB. Le Midi Olympique de ce vendredi révèle la profondeur du désarroi. On peut lire dans l’éditorial de Léo Faure "Il y a les joueurs bien sur. Si beaucoup ne sont finalement que de passage dans les structures professionnelles, la porte de sortie indiqués à Hugues Chalmers, Ole Avei ou Julien Rey, tous fidèles au club de puis la ProD2, interrogeait déjà franchement. Dans son article "Bordeaux sous pression" on peut lire aussi "Loin d’apaiser un club en proie a de nombreux changement depuis deux ans, elle bouscule le vestiaire entre les jeunes, les anciens et les stars du recrutement vers lesquelles Laurent Marti s’est pour la première fois tourné cet été". La purge que tente Rory Teague montre ses limites et après la seconde partie du championnat de la saison passée on devait se douter que l’UBB ne ferait pas longtemps illusion après ce chanceux score face à Pau. L’expérience de faire monter Woki en seconde ligne n’a pas fait non plus long feu, heureusement car il aurait pu casser un joueur très prometteur pour l’équipe de France. Autre catastrophe le public ne suit plus et on à beau brader les places le trésorier fait grise mine. Une indication non contestable face à Agen quand on est revenu aux fondamentaux l’UBB a relevé la tête. On a peut être laissé partir à Brive celui qu’il fallait et qui avait porté un jugement sans concession sur Teague.
- Jean-Baptiste Dubié
En conférence de presse tout le monde fait bonne figure mais on sent que le cœur n’y est plus et l’UBB est en train de perdre son âme dans un projet que certains n’hésitent pas à qualifier d’iconoclaste, mais après tout sait-on jamais ? Les deux matchs à venir vont donner une indication car si cela se solde par deux défaites l’interrogation sera vive mais on arguera qu’il manquait les vedettes de l’arrière qui opèrent à des postes pour lesquels ils n’ont jamais été formé, qui ne jouait pas. C’est à croire que les éducateurs français sont des nuls et qu’ils n’y connaissent rien. En attendant Goujon s’éclate à Lyon avec la direction de Pierre Mignoni et il y a fort à parier qu’un Beauxis n’aurait pas fait long feu alors que lui aussi retrouve ses marques au LOU. Talebula retrouve le chemin de l’en but sous la férule de Vincent Etcheto et Ludovic Loustau. Du reste Lèo Faure souligne "Mais plus que tout, c’est le départ de Ludovic Lousteau qui a rempli la coupe. Préparateur physique du club pendant neufs saisons, dont deux saisons en ProD2, il en était un fidèle parmi les fidèles". Il reste deux joueurs aux nerfs d’acier qui sont toujours présents Rey et Maynadier qui ont eu, eux la faveur de l’équipe de France. La dernière phrase de l’édito est meurtrière : "Et l’UBB à l’arrêt sportivement, n’a jamais autant donné la sensation d’avancer à contre courant de son histoire." Il faudrait un sacré meneur d’hommes pour renverser le cours des choses mais tout le monde ne s’appelle pas Urios qui lui connait parfaitement les hommes.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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