Dans ses vœux aux français François Hollande a parlé d’urgence sur le front de l’emploi, mais de quelle urgence s’agit-il si ce n’est celle de son propre emploi. Avec le cruel sondage qui affirme que la France ne veut plus de lui ni de son prédécesseur, il est grand temps de s’inquiéter de la tournure des événements.
Il vient bien de tenter de diviser à droite par une subtile manœuvre concernant la déchéance de nationalité malheureusement il semblerait qu’il ait réussi à diviser, mais à gauche et le PS en reste pétrifié et ses alliés consternés. Diriger la France ce n’est pas une succession de coups tactiques plus ou moins bien ficelés pour garder le pouvoir, c’est plutôt une vision de l’avenir, une véritable dimension prospective sur laquelle on s’engage.
En fait, François Hollande peu avare de promesses a lié son sort à la courbe du chômage, il s’est enfermé une nouvelle fois dans une promesse qu’il ne tiendra encore une fois vraisemblablement pas. Il va surement tenter de tenir cette dernière en tordant de manière artificielle la dite courbe, surement avec pas mal de difficultés mais que ne ferait on pas pour garder le pouvoir.
La population aspire a un renouvellement peut être pas forcément des hommes mais surement des pratiques et malheureusement ce sont les hommes qui les incarnent, ces pratiques. Peut-on espérer à l’aune du renouvellement qui s’est en partie opéré avec les régionales trouver des élus qui tiennent simplement ce qu’ils ont promis, ce qui serait déjà un immense progrès.
En parodiant un peu "vos achats sont nos emplois" le chef de l’état pourrait prendre comme slogan "vos emplois sont mon emploi" et s’il fera tout ce qui sera en son pouvoir pour sauver le sien pour celui des autres ce sera une autre histoire.
Pendant ce temps Marine se frotte les mains.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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