Dijon est une capitale régionale au même titre que Bordeaux et il s’agit d’une région tout aussi prestigieuse au niveau du vin puisque nous y sommes en Bourgogne.

Dijon et Bordeaux se ressemblent car se sont deux villes en prise directe avec leur vignoble. Il n’y a pas plus loin entre Dijon et Beaune qu’entre Bordeaux et Pauillac et les propriétés aux noms prestigieux s’y bousculent tel Mouton-Rotschild pour le bordelais ou Clos de Vougeot pour le dijonnais.

La Bourgogne c’est quand même 29.500 hectares de vignes en production classés AOC (appellation d’origine contrôlée) et un volume de récolte de 1,5 millions d’hectolitres représentant 200 millions de cols pouvant être mis à la vente.

Dijon concourt actuellement pour le label UNESCO, mais a déjà quelques cordes à son arc, car la ville est labellisée Art et Histoire et en 2007 elle a été Marianne d’or de l’environnement. Ainsi Dijon c’est 155 340 habitants (18ème ville de France), capitale des Ducs de Bourgogne, la ville conserve un patrimoine exceptionnel.

La fréquentation touristique de Dijon se compose à 60% de Français qui viennent essentiellement du Bassin Parisien, de Rhône-Alpes et de 40% d’étrangers qui pour l’essentiel sont Anglais, Allemands, Américains et Asiatiques.

Jean-Daniel Terrassin présente les atouts viticoles aux journalistes dijonnais

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Les touristes amateurs de vin du monde entier peuvent se réjouir car avec cette liaison directe il n’a jamais été aussi simple de visiter les deux plus célèbres vignobles du monde. Ainsi Éléonore Bonnard a fait une présentation flatteuse, détaillée et intéressante de Dijon et de ses atouts patrimoniaux, culturels et viticoles.

Pour sa part, Antoine Colombin a fait le point sur la fréquentation de la ligne Bordeaux/Dijon qui se porte très correctement et il a fait part de l’ouverture prochaine par sa compagnie, d’une liaison transversale Dijon/Nantes (16 mai). Comme Éléonore Bonnard avait mis dans ses bagages des journalistes dijonnais Jean-Daniel Terrassin a présenté les atouts de Bordeaux et a insisté sur ce qu’avait apporté en plus de fréquentation le classement UNESCO car classé le 27 juin 2007 Bordeaux a vu sa fréquentation augmenter de 20% en 2008, cela a encore progressé en 2009 et pour 2010 c’est encore 14% de plus qu’en 2009.
Bien sûr il a insisté sur le secteur sauvegardé qui représente 135 hectares et sur les réalisations réalisées et à venir.

Dijon et Bordeaux semblent ainsi bien décidés à jouer une carte commune : vignoble et patrimoine de manière à dynamiser encore plus l’oenotourisme sur leurs territoires respectifs et complémentaires avec la fabrication de produits dijonnais à destination des bordelais et vice-versa par les offices de Tourisme des 2 villes pour faciliter la découverte à travers des week-end qui portent ce label.