Certes Tokyo est bien loin de Bordeaux, mais des bordelais y vivent et y travaillent, d’autres y étaient peut-être en villégiature. Le téléphone est coupé et les communications sont difficiles, des familles sont angoissées et il n’y a pour l’instant aucun bilan. Tout le Pacifique est en alerte Tsunami et là, il est sûr que de nombreux français risquent d’être menacés.
Depuis le 11 septembre on n’avait pas suivi d’événement aussi dramatique en direct. On peut ainsi suivre des images en direct sur Itélé, BFMTV et France 24 ainsi que des informations permanentes sur l’évolution de la situation.
L’Ambassade de France s’emploie à contacter tous les résidents français pour faire un bilan aussi précis que possible. Vu l’heure du séisme tout le monde était déjà au travail car il était 15 heures en locale (exactement 14h47).
Plus de train, plus de métro à Tokyo, aéroport fermé, seul Narita a réouvert pour besoin humanitaire. D’après Georges Baumgartner correspondant Itélé à Tokyo : "la première secousse a eu lieu de bas en haut, ce qui est très dangereux, puis la seconde horizontalement avec une amplitude d’un mètre environ"
C’est à 350 km au Nord de Tokyo à Senday que le Tsunami a frappé le plus violemment submergeant tout sur son passage et en particulier l’aéroport. La ville de 1 million d’habitants, a été durement touchée et les dégâts sont immenses.
Tokyo est toujours secoué par des répliques. On parle ainsi de "big one". Les conséquences économiques risquent d’être importantes et il y aura sûrement beaucoup de victimes, même dans un pays bien préparé à affronter ce genre de phénomène, mais ce sera sans aucune commune mesure avec la catastrophe d’Haïti.
Pour l’instant on dénombre 5 incendies sur Tokyo dont une raffinerie de pétrole et des soucis sur 2 centrales nucléaires.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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