Bordeaux
Pour fêter ses 40 années d’existence le Salon des Antiquaires a voulu marquer le coup avec pour objectif d’aider une association. Ainsi Françoise Tallec et Jacques Dubourg ont porté leur choix sur l’association Rétinostop qui aide les chercheurs de l’Institut Curie dans ses travaux sur le rétinoblastome qui touche les enfants dans les premiers mois de leur vie. Isabelle Lictevout membre du conseil d’administration de l’association a fait le déplacement depuis Saint Etienne pour honorer de sa présence le repas et parler du rétinoblastome.
Le monsieur Loyal de cette soirée était Victor Lelaidier de Nostalgie en tant que co-organisateur de la soirée. Lors de cette soirée c’est Françoise Tallec qui a pris la parole en premier en expliquant que le choix de cette association avait été fait parce qu’ele avait été confronté à la maladie avec son enfant. Le rétinoblastome est une tumeur maligne de la rétine, d’origine génétique, apparaissant habituellement avant l’âge de 5 ans. Cette tumeur reste rare car elle ne présente qu’une cinquantaine de cas par an en France.
C’est une maladie génétique qui peut toucher un œil dans 60% des cas et les deux yeux dans 40 % des cas. Dans les années 50 le seul moyen de lutter contre cette maladie était la radiothérapie avec malheureusement des dégâts collatéraux tel que le retard de croissance de la face. Depuis les recherches ont fait considérablement avancé les résultats dans le cadre de la lutte contre cette maladie et la préservation de la vue des enfants atteints. Ensuite Jacques Dubourg a remercié les participants à cette soirée et il a aussi adressé un grand merci aux exposants car si le Salon continue à progresser c’est grâce à eux et c’est maintenant le premier salon en France dans sa catégorie car il allie Antiquités et Art Moderne. Isabelle Lictevout a ensuite pris la parole pour préciser que si elle était entrée dans le combat de Rétinostop c’est que sa fille a été atteinte par la maladie. Elle a commencé par remercier chaleureusement Françoise Tallec et Jacques Dubourg ainsi que tous les participants à ce dîner de gala organisé en faveur de rétinostop. Elle a entamé son propos en posant deux questions : "Qu’est ce qui est plus beau que le raegard de son jeune enfant ? et à contrario Que dire de l’annonce par votre médecin que votre enfant en bas âge à un rétinoblastome." Elle a décrit ce qu’est un rétinoblastome à savoir un cancer qui s’attaque aux cellules de la rétine avec 1 cas par 15.000 naissances. Après ce qu’elle a décrit c’est le combat qu’elle amené en abandonnant pour se consacrer entièrement à son enfant et elle a ouvert une magnifique fenêtre sur l’avenir en précisant "le plus souvent la maladie est vaincue".Elle a rejoint Rétinosop il y a 8 ans dans le but de s’unir pour faire avancer les choses.
L’association poursuit trois objectifs : soutenir les familles, lutter contre la maladie et aider le diagnostic et la recherche et cette année l’association a aidé douze familles en difficultés lors des premiers soins avant la prise en charge à cent pour cent définitive. L’association a aussi aidée à hauteur de 4.000 € une étudiante de Normale Sup. pour l’achat de matériel spécifique car pour qu’un enfant déficient visuel fasse une scolarité normale il lui faut un bon ordinateur équipé de reconnaissance vocale quil ait des fonctions d’agrandisseur ainsi que d’autres matériels spécifiques très coûteux. Le diagnostic précoce reste très important et elle a parlé de la peluche Tino qui a été créée il y a quelques années pour aider à la collecte de fonds et aussi de toutes les actions entreprises par l’association en accord avec les médecins spécialistes de la maladie et le corps médicale concerné pour préserver les yeux et la vision des jeunes patients. Le repas s’est déroulé dans une excellente ambiance baignée par la musique du groupe de Jazz manouche SWING TIME TRIO. Classique de dire que pour un coup d’essai c’est un coup de maître et ce repas de gala devrait être le premier d’une longue série.
Salon des Antiquaires et de l’Art Contemporain
Parc des Expositions Hall 2
jusqu’au 2 février
de 10 h à 19 h et en nocturne le mercredi 29 janvier 2014 jusqu’à 22 h.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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