A la sortie de leur élimination en 1/8ème de finale de l’Europa League par le Benfica Lisbonne jeudi dernier, les joueurs marines et blancs déclaraient vouloir s’appuyer sur leurs performances européennes pour se reconstruire en championnat. Il n’en à rien été. En décidant de mettre au repos ses meneurs de jeu que sont Ludovic Obraniak et dans une moindre mesure Jaroslav Plasil, Francis Gillot a retirer à son équipe toute âme. Dans une première mi-temps totalement équilibré mais inanimée ,seul les Bordelais effectueront un simple tir cadré mais guère inquiétant pour la défense toulousaine. Le second acte ne sera pas plus engagé, avec toujours autant de déchets techniques (mauvais contrôles, mauvaises passes, mauvais choix etc..) mais sera à l’avantage du Toulouse FC qui mettra Cédric Carrasso en danger a trois reprises. Dans une purge d’une rare intensité (0-0 et surtout aucune action réelle) , les Girondins prennent un point et se classent 9ème avec 42 unités. L’attaque bordelaise est quant à elle toujours parmi les moins prolifiques de son championnat. La trêve internationale qui s’amorce tombe donc au moment opportun pour que les internationaux se change les idées et que les autres puissent se reposer et revenir avec des fourmis dans les jambes et une motivation retrouvée afin de combler ce qui à fait si souvent défaut ces dernières semaines aux Girondins. Et surtout afin que les actes soient en adéquations avec les paroles.