Bordeaux

La cité du vin a ouvert le 31 mai 2016, à Bordeaux. Si sa forme vous paraît inédite, l’intérieur vous promet également quelques surprises…



Sa construction aura pris plus de deux ans et coûtée environ 80 millions d’euros, soit 2 000€ au mètre carré. « Ce projet est celui qui présentait les coûts les moins élevés. Nous avons pu compter sur l’appui du monde politique et viticole. Le soutien de nombreux mécènes a également été inestimable : ils prennent une part de plus de 20% dans le financement de la construction  », assure Olivier Kollek, directeur marketing et commercial de la Cité du vin. C’est donc grâce au travail et à la volonté de nombreuses personnes et organismes que ce site inédit a finalement vu le jour. La cité est une fondation privée reconnue d’utilité publique et non-subventionnée. Elle fonctionne donc majoritairement grâce aux bénéfices engendrés par la vente de billets et de vins. «  La cité du vin est unique en son genre, nous n’avons aucun modèle auquel nous référer. Il faut tout inventer, tout tester avant de trouver le fonctionnement qui nous correspondra le mieux.  » Un projet risqué mais ambitieux puisque le directeur commercial prévoit un grand avenir à la fondation. « C’est à la fois un équipement culturel, touristique, culturel et de loisirs. Nous voulons devenir un emblème de Bordeaux, faire rayonner la culture du vin autour de la ville. »

Olivier Kollek

Pour ses premières semaines d’existence, la Cité du vin a déjà accueilli un nombre satisfaisant de visiteurs. « Nous ne souhaitons pas révéler de chiffres pour le moment mais la fréquentation est un peu au-dessus de nos calculs prévisionnels, ce qui est très satisfaisant », se réjouit Olivier Kollek. « Le concept est inédit, c’est difficile d’en identifier le potentiel. C’est pour cela que nous avons fait appel à des installations interactives, ludiques et immersives. Nous voulons attirer tous les publics, les novices comme les amateurs de vin. » La fondation plaît manifestement au public, si l’on en juge par les retours des visiteurs. Les enquêtes de satisfaction, les réseaux sociaux montrent un réel engouement pour cette nouvelle attraction bordelaise.

Espace de lecture en libre accès

Mais que trouve –ton à l’intérieur de ces murs ? De nombreux espaces au rez-de-chaussée et au premier étage sont librement accessibles au public. Une cave de plus de 4 000 références internationales, un espace de lecture, des jardins ou encore des lieux de restauration accueillent les visiteurs qui ne veulent pas acheter de billet. Ceux qui payeront le pass pourront également parcourir les expositions permanentes et temporaires ou profiter de la vue imprenable offerte par le restaurant panoramique du septième étage, ou du belvédère du huitième. Le parcours permanent présente 19 modules thématiques, environ 3h de visite étalées sur les 3 000 m2 scénographiés par l’agence Casson Mann. Un audioguide permet d’interagir avec les différentes installations. Au milieu des capteurs de mouvement et des vidéos disponibles en huit langues, des ateliers mettent les sens des visiteurs en éveil. Les ateliers découverte, l’auditorium privatisable, l’espace polysensoriel… de quoi contenter tous les visiteurs.

Ecrit par Cécile Darrivère

Etudiante Ecole de journalisme de Lille


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