L’avènement de la 5G, un évènement contre l’environnement ?

Dès la fin d’année 2020, une pluralité d’opérateurs se sont tenus prêts à déployer le réseau 5G sur une large partie du territoire français, en particulier ses grandes villes. Une arrivée que l’on ne pouvait empêcher, malgré une nécessité discutable dans notre quotidien, et qui promet un fort impact environnemental.



L’arrivée prochaine et certaine de la 5G sur le sol français résout nos politiques à s’atteler en urgence au cadrage de la production et de l’utilisation du numérique dans notre environnement. Pour cela, des actes à forts objectifs pour réduire l’empreinte carbone sont enfin envisagés dans les textes de lois. Ils coïncident avec les accords de Paris et tendent vers une réelle transition écologique durable qui prend en compte les conséquences du numérique, omniprésent dans nos sociétés.
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable s’était réunie courant décembre dernier pour décider des axes à aborder au sein des articles que comporte la loi. Quatre principaux se détachent d’ailleurs des propositions et abordent les thématiques suivantes : la prise de conscience de l’impact environnemental qu’engendre l’utilisation du numérique ; la limitation du renouvellement des équipements numériques et la pénalisation de l’obsolescence programmée ; la promotion d’une consommation écologiquement vertueuse (tel que favoriser les connexions en accès wifi) et l’orientation vers des réseaux et centres de données moins énergivores. Les nouvelles directives annoncées permettront donc de cadrer la conception et le marketing numérique tout en tendant vers une stratégie responsable sur tous les territoires qui attend simplement d’être mise en œuvre.

L’objet de la contestation

Fort de ses innovations, le numérique permet dans nos productions dans le secteur industriel de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Ceci étant, on oublie souvent dans les débats publics que sa large utilisation provoque elle-aussi d’importants rejets en CO2 impactant directement nos ressources naturelles. Les chiffres qui s’accompagnent des discutions entreprises par la commission révèlent justement la réelle problématique à laquelle le Gouvernement français doit s’y atteler dans ses actes et textes de loi.
Si aujourd’hui la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre représente en France seulement 2 %, celle-ci atteindra quasiment 7 % à l’horizon 2040. De même, on s’attend à ce que les émissions du numérique elles-même croient de 60 % dans vingt ans. Des projections qui inquiètent les experts climatiques.
Les grandes organisations sont visées dans ces résultats puisque ce sont une quinzaine de fournisseurs seulement qui sont à l’origine de 80 % du trafic. Néanmoins, le citoyen lambda doit aussi s’interroger sur son rapport au digital. Car chaque année, on enregistre une augmentation de 30 % de la consommation de données 4G, extrêmement polluantes et qui peut être évitée. Ni bon, ni mauvais pour l’environnement, le numérique fait parti de notre vie et il est ce que nous en faisons. Il vaut alors mieux savoir cohabiter avec lui et faire de ses modifications un « accélérateur » pour la transition écologique globale.

Ecrit par Teddy Perez


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