L’équipe de l’Union en se frottant à un des plus beau palmarès du rugby anglais même si elle a fait preuve de solidarité, de courage et d’abnégation a mesuré l’intensité de ce que peut être le "fighting spirit". L’Union dans ce domaine n’a pas démérité quand elle a été acculée sur sa ligne de but car elle n’a pas cédé mais elle a laissé trop de ballons en route pour pouvoir prétendre à la victoire. Pourtant Charly Brousse a franchi plusieurs fois la ligne de Bath mais par manque de soutien, voire faute de mains ou mauvais choix les actions n’ont pas été finalisées. Il n’a pas été le seul à poser des problèmes à cette défense anglaise mais les anglais étaient prévenus et Connor était sous surveillance et les relances de Domvo, impeccable sur les ballons hauts n’ont pas eu un meilleur sort. Romain Lonca ne s’est pas trop mal tiré de cette très difficile rencontre et l’ensemble de l’équipe n’a pas à rougir de cette courte défaite mais elle reste encore un peu tendre face à un club qui a quand même été champion d’Europe (1998), vainqueur du Challenge Européen en 2008 et qui totalise 6 titres de champion d’Angleterre et 10 Coupes d’Angleterre gagnées. La différence s’est faite sur des fautes et la dernière à 79 ème minute qui a du reste a valu un carton jaune à son auteur Le Bourhis, a privé les bordelo-béglais du point de bonus défensif et c’est dommage car vraiment l’Union le méritait sur l’ensemble du match d’avoir un petit quelque chose. Saubusse n’a pas raté les rares occasions qui lui ont été offertes et il a eu à faire à la doublure de Stinger qui lui a donné du fil à retordre. Les Unionistes même souvent dominés n’ont rien lâché et au delà de la défaite ce match est plein d’enseignements positifs avec l’ensemble de la troisième ligne qui s’est bien battue avec les percussions de Tuifua et l’engagement du capitaine d’un soir Gautier Gibouin qui en a même perdu son casque à un moment. Bonne rentrée de Jaulhac dans ce contexte difficile et il s’est laissé aller à une "caresse" sur un adversaire qui aurait pu lui coûter chaud et on peut regretter pour son retour, ce coup de pied à suivre complètement dévissé de Nicolas Sanchez. Tout le monde s’est bien battu devant face a un pack légèrement plus lourd et un peu plus aguerri et on voit pas trop qui pourrait empêcher Bath de prendre la première place qualificative de la poule. L’Union a malheureusement était battue par une équipe plus forte qu’elle et dans ce concert européen s’il y a une surprise c’est bien Oyonnax qui a tenu tête sur son terrain à l’équipe du Worcester Warriors Rugby.

Union Bordeaux Bègles : 6 (2 pénalités Saubusse 33e et 74e)

Bath Rugby : 15 (5 pénalités Ford 9e, 28e, 40e, 52e et 80e)

Pllus de photos du match