Le film

Synopsis : Marion (Julie Delpy) est désormais installée à New York, où elle vit avec Mingus (Chris Rock), un journaliste de radio, leurs deux enfants qu’ils ont eus de relations antérieures et un chat. Le couple est très amoureux ! Marion est toujours photographe et prépare son exposition. Son père, sa sœur et son petit copain (qui est en fait l’ex de Marion et qui n’était pas prévu du tout) débarquent à New York pour le vernissage. Le choc des cultures mais surtout les personnalités débridées des trois arrivants vont provoquer un véritable feu d’artifice entre Mingus, un vrai « newyorker », Marion disjonctée sur les bords, son père qui ne parle pas un mot d’anglais, sa sœur toujours en phase avec ses problèmes freudiens, et son petit ami… no comment ! Vous pouvez deviner la suite, ou pas…
Réalisé par Julie Delpy
Avec Julie Delpy, Chris Rock,
Albert Delpy, Alexia Landeau
Alexandre Nahon, Dylan Baker
Kate Burton, Daniel Brühl
Genre :Comédie
Durée : 1h 35mn
Date de sortie : 28 mars 2012
Julie Delpy :
Née en France à Paris, elle a pris la nationalité américaine et partage sa vie entre Paris et Los Angeles. Elle a commencé très jeune dans le monde du cinéma car dès l’age de 7 ans elle fait une première apparition sur les écrans où elle revient à 14 ans dirigée par Jean-Luc Godard pour son premier rôle au cinéma dans "Détective". Après un début de carrière prometteur en France, elle part vivre aux Etats-Unis dans les années 1990, d’abord à New-York, puis à Los Angeles. Après toute une série de rôles aussi bien à la télévision qu’au cinéma tout en menant parallèlement une activité de chanteuse elle passe derrière la caméra et elle en est à son troisième long métrage avec ce "Tout Days in New-York" dans lequel elle fait jouer son père.

Julie Delpy face au public à l’UGC

Julie Delpy a fourni les motivations qui ont présidé à la naissance de ce film.
Le premier m’a fait penser à en faire un deuxième car j’ai fait un premier film et après j’ai réfléchi, peut être il y a encore quelque chose à raconter. J’ai commencer à gamberger sur un possible sujet et ce qui m’a semblé logique c’est le contre chant d’une française à Paris avec des gaulois en territoire américain.tout en menant parallèlement une activité de chanteuse
Elle ne s’est pas inspirée de son histoire personnelle.

Julie Delpy à l’UGC

photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

Je suis toujours avec le même mec, j’ai pas quitter mon mari et j’ai un enfant. Le personnage de Marion n’est pas moi, mais j’aimais bien que le premier film ait une suite mazis pas comme une suite que l’on fait habituellement, là il y a une progression. Une femme qui cherche cet amour parfait ou imparfait, une relation plus durable et ça me semblait juste qu’elle soit avec quelqu’un d’autre avec une famille recomposée. Ce monde un peu moderne avec ces gens qui se séparent et se remarient. C’est pas mon cas, mais j’ai plusieurs exemples autour de moi.
La source d’inspiration est tournée vers la famille.
C’est très brodé. Les gens s’imaginent que je suis proche de Marion. Mon père c’est mon père, j’aime bien prendre un peu de réalité et la transformer en fiction. Mon père a ce côté un peu rabelaisien, on ne peut pas le lui enlever même physiquement. C’est pas quelqu’un qui mange pas et qui vit dans le noir. IL y a des choses qui m’ont inspiré de sa part. Il est un peu les pieds dans le plat. Il ne parle pas un mot d’anglais, mais pour de vrai et quand les américains ont lu le scénario, ils se sont demandés s’il était possible que quelqu’un parle aussi peu l’anglais et quand ils l’ont rencontré ils ont dit que c’était pire que ce qu’ils imaginaient.
Julie Delpy nous donne dans ce film la vision quelle a des couples recomposés avec tout ce que cela suppose.

2 DAYS IN NEW YORK (Sortie 28 mars) 4/8 par 2daysinnewyork