C’est non seulement le Président du Conseil Régional qui a été interrogé, mais c’est aussi le Député et le militant socialiste dans cette période de préparation des primaires socialistes où il penche pour François Hollande alors que la plupart des grands élus girondins appellent à voter pour Martine Aubry.
Comme d’habitude, le débat animé par Pascal Cagnato a permiS à trois journalistes de Sud-Ouest, de France Bleu Gironde et d’Objectif Aquitaine, ainsi qu’à une étudiante de l’IJBA, de poser quelques questions qu’ils ont souhaité embarrassantes voire gênantes. C’est un pugnace et déterminé Alain Rousset qui leur a répondu.
Le premier sujet a bien été sur la sécheresse - le gouvernement mettant 1 milliard sur la table - mais Alain Rousset s’interroge sur la direction que va prendre cette aide et il souhaite qu’elle ne vienne pas nourrir la spéculation sur le prix des fourrages. Il regrette aussi que l’état soit absent depuis trois ans sur le projet de créations de lacs réservoirs (sujet souvent évoqué par Dominique Graciet des Chambres d’Agriculture).
- Alain Rousset face à Pascal Cagnato et Melissa étudiante à l’IJBA
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Pour lui, la situation exceptionnelle mérite une solidarité du même nom.
En ce qui concerne les fermetures de classes, il rappelle que la gauche à toujours fait de l’éducation sa priorité et que le gouvernement pratique une politique de "gribouille" particulièrement dans l’apprentissage. Il a ainsi dénoncé les incohérences des politiques menées en la matière comme la gestion des enseignants. Il souhaite qu’un gouvernement de gauche s’il revient aux affaires, écrive l’acte III de la décentralisation et il prend l’exemple de l’Allemagne pour dire que les pays qui réussissent sont décentralisés.
S’agissant de son soutien à François Hollande, il précise qu’il n’est pas un homme d’allégeance.
En ce qui concerne les TER, il pose clairement le problème du mode de fonctionnement entre la SNCF et RFF en regrettant qu’une partie des budgets de la Région aille à des réfections de voies.
Pour les énergies renouvelables, il regrette là encore le jacobinisme du gouvernement qui décide de tout, sauf de ce qui est bon. Le développement industriel a une formidable carte à jouer avec la mise en place de mode de production alternatif de l’énergie. La bio-masse, l’hydroélectricité peuvent faire des progrès. Il considère qu’on ne pourra pas abandonner brutalement le nucléaire, mais il y a des progrès à faire dans tous les domaines.
Melissa, l’étudiante de l’IJBA, a pour sa part interrogé Alain Rousset sur l’hébergement des étudiants. Pour répondre, il a mis en valeur les résultats de la région sur ce chapitre.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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