Pour Vincent Bolloré après son succès technologique et commercial dans la région parisienne avec son auto’lib où il affiche des résultats dépassant ses meilleures prévisions avec une population qui progressivement augmente la durée de ses abonnements et qui s’équilibre en âge vise encore deux villes en France à savoir Lyon et Bordeaux. Il précise "après le succès de l’Ile de France nous voulions aller dans une ou deux grandes villes françaises pour démontrer la valeur de notre technologie avant de nous attaquer au marché étranger". En Ile de France c’est 48 communes qui ont adopté le système avec 1750 véhicules qui ont déjà effectué treize millions de kilomètres par 60.000 abonnés. Lyon et Bordeaux ont pour lui un intérêt particulier de part leur évolution et leur attractivité avec en prime le climat pour Bordeaux et tous les efforts qui sont fait en faveur du développement durable et de l’écologie. Quand il se sera implanté dans ces deux villes, il ira à la conquête des marchés étrangers en commençant par l’Asie qui lui semble offrir les plus grandes possibilités avec le taux de pollution atteint par les villes chinoises.

Vincent Bolloré et Alain Juppé

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Car avec sa voiture électrique en location, il veut s’attaquer à la pollution en priorité tout en offrant un moyen de déplacement au coût très abordable avec un abonnement de 10 euros par mois et une gestion parfaitement maîtrisée en terme de véhicules, d’implantation, de disponibilité, de facilité d’accès et de simplicité d’utilisation avec un encadrement adapté pour les premières utilisations. C’est ni plus ni moins qu’un système de véhicules partagés que l’on peut utiliser si on est abonné car il faut une carte à puce pour utiliser le véhicule et cela ressemble étrangement au système de partage de vélo de la CUB à la différence que quand le véhicule est reconnecté à sa borne, il refait le plein d’électricité. En fait il recharge ses batteries et à plein la voiture a une autonomie de 250 km en parcours urbain, car la partie stratégique de la voiture c’est la batterie et Bolloré s’est attaqué au problème du stockage de l’énergie électrique déjà depuis de très nombreuses années et il progresse très régulièrement dans le domaine. La gestion numérisée du parc permet de savoir a tout moment le nombre de voitures libres et leur emplacement que l’on peut consulter directement sur un i-phone le tout étant gérer 24 heures sur 24 à partir d’un centre opérationnel. Pour Bordeaux le projet est d’installer dans un premier temps 90 véhicules avec 40 stations qui deviendront 150 dans un deuxième temps avec 80 stations et l’espoir à terme de couvrir toute la CUB. Bien sur Bolloré finance le coût de l’opération avec installation des bornes fourniture des véhicules et création d’un centre de maintenance et de gestion avec les emplois qui vont avec, le Conseil Municipal n’ayant qu’a voter une délibération d’autorisation d’occupation de l’espace public sans débourser un centime.