Ho ! llande... Oh ! Désespoir... Oh ! Incompétence ennemie...



Très suivie par l’ensemble des français en cette époque d’inquiétude gravissime, la confrontation de Mr Hollande, avec quelques personnes supposées être représentatives du mécontentement général, s’est déroulée dans la soirée du Jeudi 06/11/2014 sur un plateau de télévision nationale.

A cette occasion, les français pouvaient s’attendre raisonnablement à ce que, par loyauté envers eux suite à la confiance qui lui avait été accordée à la tête de l’Etat et par respect pour ses hautes fonctions, cette apparition publique l’amène à faire un bilan économique et social objectif de la situation déplorable qui a résulté de ses deux ans et demi de mandat. En tant que responsable, il se devait d’envisager honnêtement la nécessité conséquente, soit d’une cohabitation avec l’opposition, soit de sa démission, espérée par 87% de la population selon les derniers sondages.

C’était sans compter avec son entêtement pathétique et son talent malicieux de hâbleur. Car ce fut loin d’être le cas ! Il s’est au contraire ingénié à vouloir donner le change en se livrant à une joute verbale truquée avec des partenaires préfabriqués. Un tel procédé ne fut pas sans rappeler la malhonnêteté grossière des matchs de boxe américains organisés naguère par la mafia, qui n’opposait que des vaincus d’avance à ses favoris !!!

A cette émission, aucun ouvrier syndiqué n’avait prudemment été convié, bien sûr ! En revanche, une entrepreneuse affichant une prospérité difficilement imaginable dans l’actualité de crise profonde qui touche la quasi-totalité des PME et PMI françaises a été entendue dans ses demandes de simplification administrative. Une travailleuse sexagénaire au chômage a pu bénéficier de sa retraite par anticipation grâce à une mesurette très opportune dont la mise en place a été annoncée, comme par hasard, juste ce soir là. Un jeune chômeur, sympathisant du gouvernement, ex-candidat « tête de liste, divers Gauche » aux élections à Marseille, a eu droit à une juteuse promesse d’emploi. Le Président a ensuite annoncé la mise en place d’un « service universel » d’une durée de deux à trois mois pour occuper les jeunes désoeuvrés, volontaires sans rémunération. A la question : qui en paiera les énormes frais logistiques, la réponse a été : « ça ne coûtera rien puisque c’est l’Etat qui paiera ! » Ainsi, selon lui, l’argent des contribuables ne serait rien ! Sur le même thème de l’argent public, il a poursuivi en claironnant à plusieurs reprises qu’il n’y aurait plus aucun impôt supplémentaire jusqu’en 2017. « Couac ! » en réalité. Car dès le lendemain, son ministre de l’économie s’est empressé de le contredire en précisant qu’il n’y aurait certes pas de nouvelles décisions à ce sujet, mais que les futures hausses d’impôt déjà décidées pour les exercices à venir seraient résolument appliquées. Sur sa lancée, Mr Hollande a aussi annoncé glorieusement être favorable à la candidature de Paris aux Jeux Olympiques, estimant qu’un tel événement donnerait lieu à "un moment de ferveur" en générant "plein d’emplois". Autre « Couac ! », quand on sait qu’Anne Hidalgo : maire de la capitale, faisant partie du même camp socialiste au pouvoir, est pour l’instant d’un avis opposé et qu’il convenait préalablement de la consulter pout éviter une cacophonie. Enfin, une habitante d’un village rural, qui n’a complaisamment pas trouvé utile de s’étendre sur le cas pourtant préoccupant de ses congénères agriculteurs en grève, a cité le cas d’une petite école sur le point de fermer. Cela a fait l’objet spectaculaire des atermoiements chaleureux du Président qui s’est engagé aussitôt à y remédier, en évitant soigneusement d’évoquer le problème crucial d’effectifs et de formations des enseignants au sein de l’Education Nationale.
Comment, alors, imaginer un instant que de tels intervenants, aussi tièdes dans leur doléance, n’avaient pas été préalablement sélectionnés et briefés pour ne poser que des questions limitées à un cadre ne touchant surtout pas au mauvais bilan politique de leur interlocuteur. Il ne fait pas de doute que ces conditions se sont avérées très éloignées des prérogatives d’un véritable Président. Les réponses récitées par notre « showman », ainsi affublé pour la circonstance du rôle « d’aide-soignant urgentiste », n’ont pu que lui permettre de "pansementer" et de réconforter ces pseudo-patients afin de tenter d’endormir les français.

Grace à son « spectacle » orchestré par des spécialistes éminents de la « communication », il peut se targuer d’avoir réussi à faire bonne figure, malgré la misère qu’a engendrée son incompétence. Cela dit, il doit s’attendre à ce, qu’une fois l’effet théâtral estompé, la dure réalité le rattrape. Car nul n’a perdu de vue que la situation désespérante de la France a découlé de son programme d’augmentations intensives d’impôts au nom de sa guerre contre les riches, puis à l’inversion brutale de cette politique avec son pacte de responsabilité aussi inefficace pour l’emploi que complaisant pour le MEDEF. Cette prestation cathodique ne lui a donc finalement permis que d’extorquer un nouveau sursis pour rester agrippé désespérément à son trône de Président au milieu du naufrage. Mais, la question reste de savoir : pour combien temps ?
Car le vrai problème n’est-il pas que, loin d’être un tonneau des Danaïdes dont on pourrait indéfiniment extirper des ressources, la France sera contrainte de régler d’un coup la facture désastreuse à payer. Quand ? Demain… Après-demain… Nul ne le sait !!! Surtout pas lui, dont les annonces fantaisistes de relances économiques sont régulièrement démenties par l’évidence d’une faillite démesurément croissante. C’est au point que ses demandes répétées de sursis à la Banque Centrale sont si peu crédibles qu’elles nous rapprochent de plus en plus du couperet terrifiant de la suppression des fameux « AAA ».

Lorsque l’épée de Damoclès aura tranché, il ne restera qu’à vendre notre territoire et nos biens à la découpe, comme ce fut le cas tragique de la Grèce dont une grande partie de la population crie famine aujourd’hui !
Pour la plupart, nous nous retrouverons à ce moment réduits à l’état de « sans dents » avec nos seuls "yeux pour pleurer" à défaut d’incisives pour nous "ronger les sangs". Quant à notre Président « normal », il ne lui restera qu’à tout oublier allègrement et à partir, au bout du monde en vacances, se faire dorer incognito la bedaine au soleil avec sa jeune et "Julie" dulcinée…

Ecrit par Georges S. Zeiller


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