Encore un test sous pression pour Hasnaã qui, encore une fois s’est tirée du guêpier ou Laurent a malheureusement chuté. C’est un candidat bien sympathique qui est éliminé, mais on peut penser qu’il fera son chemin car il a la faconde et une vraie personnalité. Pour une fois l’équipe d’Hasnaâ n’est pas allée en test sous pression car elle s’est révélée un excellent chef dans l’épreuve des mille repas pour étudiants et c’est vrai qu’elle montre une étonnante faculté à affronter les situations les plus compliquées, alors "baraka" ou force de caratère ? Peut être un peu des deux !
C’est juste une histoire de cuisine…
Nous avons commencé cette 5e semaine* d’atelier par une grande surprise, un chamboulement dans le programme habituel : notre première épreuve n’était, pour une fois, pas la boite mystère mais la boutique mystère ; Quand le Chef Camdeborde nous a décrit l’épreuve, je commençais à avoir des soupçons mais au fond j’espérais autre chose. En vain. Arrivée dans l’atelier, j’ai manqué de m’étouffer en me retrouvant cernée par deux statues de cochons et une multitude de cochonnaille. Un désastre… Tous mes amis savent que je ne mange pas de porc non seulement par conviction religieuse, mais en plus, parce que cela ne m’attire pas du tout… Face au jury placé derrière l’étal rempli charcuteries, j’ai tout de même essayé de faire bonne figure.
- Hasnaâ Masterchef place de la Bourse
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Certains produits ne m’étaient pas inconnus (Les rillettes, le boudin noir, le pâté en croûte, la saucisse de Strasbourg, et la fameuse andouille de Guéméné) car même si je n’en mange pas, j’avais déjà vu ce genre de produit ou même d’imitation de ces produits version Halal. Mais quand j’ai vu Ludovic et Julie assis l’un à côté de l’autre, j’étais parfaitement convaincue que le score à battre était d’au moins 8 points, exploit que j’étais bien incapable de réaliser. Je partais donc perdante et hésitait beaucoup trop, jusqu’à ce que Monsieur Demorand m’annonça qu’il ne me restait plus qu’une minute… Je me suis alors précipitée sur le premier produit proposé tout en me demandant s’il n’était pas plus judicieux de commencer par la rillette, et là… ce fut le drame ! De ma bouche est sortie une réponse hybride entre deux produits, l’andouille (de Guéméné / La saucisse) de Morteau, qui m’a valu une place en sous-pression pour la cinquième fois d’affilée. Cette erreur m’a donc privé de l’épreuve de la boîte mystère et de l’opportunité de travailler pour la première fois en binôme. À l’issue de cette nouvelle épreuve basée sur un plat composé de spécialités porcines (ce n’était vraiment pas pour moi !), ce fut donc le bînome Laurent & Olivier qui m’ont rejoint en sous-pression.
De la pression dans la boite !
Une nouvelle fois, le jury n’a pas manqué d’imagination pour nous préparer cette épreuve sous pression : Après avoir compris qu’il fallait revisiter un steak tartare avec un ingrédient “mystère” qu’il fallait saisir à l’aveugle dans une boite, j’ai eu quelques frayeur à l’idée de plonger ma main dans le cube en bois… Un peu peur d’y retrouver des animaux vivants style fort boyard, ou des matières visqueuses… mais fort heureusement, ce n’était que des fruits et des légumes ! J’ai plutôt eu la main heureuse en piochant une orange même si j’ai été un peu sceptique avant de débuter l’épreuve. Malgré tout, dès la première seconde, les idées ont commencé à germer me permettant de dépasser facilement la pression.
- Hasnaâ et Bruno Oliver
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Cela ne m’a pas empêché de commettre une erreur vivement remarquée, qui m’a donné même droit à quelques commentaires amers et railleries de la part d’internautes intransigeants : Sur le plan de travail,il y avait une carafe transparente contenant un liquide rouge, je m’en suis saisi pensant en faire une réduction vin rouge et orange. J’avais bien en mémoire que pendant la MasterClass avec le Chef Anton, ce récipient contenait du vin rouge. Et sans même y goûter, je me suis lancée dans cette préparation sans parvenir à flamber le liquide, jusqu’au moment où Monsieur Demorant m’a précisé que ce n’était pas du vin mais du vinaigre !!! Il serait un peu facile de me reprocher de n’avoir pas reconnu le vinaigre à l’odeur, mais je peux vous garantir qu’il n’y avait aucune acidité qui sortait de cette bouteille… Bref… Suite à cette épreuve où je me suis retrouvée en ballotage contre mon cher ami Laurent, c’est ce garçon formidable qui a quitté l’aventure… Son départ a rendu mon retour parmi mes camarades sur la mezzanine très difficile, parce que je l’appréciais beaucoup et je culpabilisais de le voir partir.
Mille bouches
Pour la première fois depuis le début de MasterChef, c’est Tamara et moi qui avons été désignées Chef d’équipe pour une épreuve inédite : nourrir 1000 étudiants dans un restaurant universitaire au cœur de Paris. Calliente ! Imaginez un peu : Chaque geste se devait d’être chronométré, car il fallait le multiplier par 1000, et cela pouvait d’ailleurs prendre des proportions colossales. Cette épreuve était avant tout une épreuve d’organisation, de gestion du timing et de vente. J’ai gardé de très bons souvenirs de cette matinée studieuse, dont un fou rire inoubliable entre Ludovic et Christelle : Pendant cette épreuve, je devais m’occuper de la cuisson du riz pilaf, et aider à la préparation de l’entrée. Ludovic et Christelle ne me voyaient pas faire puisqu’ils étaient concentrés à s’occuper du poisson. Une fois la gestion du poisson terminée, Ludovic n’ayant pas vu que le riz était prêt, a pris l’initiative de le mettre à cuire.
- L’équipe d’Hasnaâ
- Image TF1
Jusqu’au moment où s’apprêtant à ouvrir la sauteuse, il s’est retrouvé face à une grande quantité de riz prête à être servie. La scène s’est passée tellement vite que Ludovic et Christelle se sont regardés et ont été pris d’un énorme fou rire. Mon second souvenir fut l’opération séduction menée par les deux équipes auprès des étudiants pour les inciter à choisir nos plats. J’ai dû lutter contre Cédric qui essayait de vendre ces tartelettes comme un vrai publicitaire, il faisait rêver les étudiants en leurs décrivant les saveurs de la crème à “la vanille Madagascar et des Frrrruits des bois”… En fermant les yeux on aurait dit une pub qui passe à la télé. C’était trop drôle !!! J’avais tellement envie de gagner, non seulement parce que j’étais chef d’équipe, mais aussi parce que je n’en pouvais plus de perdre toutes les épreuves par équipe depuis le début de l’atelier, et que je ne voulais pas me retrouver une fois de plus en épreuve sous-pression. A force de travail et d’organisation, mon souhait s’est réalisé et notre équipe a gagné. Et cela grâce à l’ensemble de mes camarades qui ont tous effectué un travail irréprochable. Pour la première fois depuis le début de l’atelier, j’ai pu partager une “récompense” avec mes camarades : Nous avons eu l’occasion de découvrir le restaurant “Agapé substance” en compagnie de son Chef David Toutain qui nous a illuminé de son savoir sur les plantes. Mais pendant ce temps, une candidate que j’apprécie énormément s’apprêtait à quitter l’atelier lors d’une épreuve sous pression avec le Chef Pâtissier Christophe Felder. Joëlle qui a beaucoup de talent et de charisme, m’a surprise par sa douceur et sa gestion du stress. Elle fait partie des gens que je garderai longtemps dans mon cœur.
*la première semaine était consacrée à la Grande Cuisine NDLR
Rendez-vous Jeudi soir sur TF1 à 20h 50 pour des épreuves tout aussi inédites et relevées !
Hasnaã Ferreira

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette

Ecrit par Hasnaã Ferreira
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