Le concours
Parcours difficile pour être retenu dans cette sélection de 19 qui constitue le MasterChef 2012. Sur les 24.000 prétendants, une première sélection de 100 est effectuée et c’est à partir de ces 100 que le concours commence. La première joute est rude entre les concurrents avec un plat à constituer sur la base d’un poisson pour ce concours 2012, ici en l’occurrence un bar.

Hasnaã Ferreira

crédit photo (© CDM / Shine/ Starface).

La deuxième épreuve autour de la confection d’une pâtisserie demande de la technicité et un bon sens de l’observation, n’est pas moins redoutable car le champ des compétences nécessaires pour concourir s’élargit. La troisième épreuve qui se déroule en équipe est fort intéressante mais non moins difficultueuse car elle met en valeur l’autogestion d’un petit groupe et la répartition des tâches dans ce groupe d’autant que c’est un groupe qui est éliminé réduisant l’échantillon à 25. Sur les 25 qui restent il faut en exclure 6 et on sent bien à chaque étape qu’Yves Camdeborde, Frédéric Anton et Sébastien Demorand sont quelque part désolés des décisions qu’il prennent, mais c’est le jeu avec un prix conséquent à la clé. L’ultime épreuve qui ouvre les portes du concours demande attention, concentration, technicité, connaissance du jargon des chefs et talent. Il faut en suivant Frédéric Anton réaliser simultanément la même recette que lui et ce qu’il faut savoir c’est que quand un chef cuisine, il va vite voire très vite surtout sur les gestes techniques et quand il parle il n’emploie que le vocabulaire de la cuisine. La part d’autonomie dans cette épreuve est la cuisson et le dressage du plat, puis la sélection est opérée par le jury.
Hasnaã
Notre bordelaise s’est bien tirée de cette épreuve puisqu’elle a intégré l’atelier MasterChef, mais en fait qui est-elle ? Elle est la benjamine de 3 enfants et toutes des filles, elle tient ce goût de la cuisine de sa mère, qui excellente cuisinière a toujours bien nourri les siens. En vivant dans le giron familiale, elle ne prêtait pas une attention particulière à la cuisine car sa mère y pourvoyait mais du jour où elle a quitté cet environnement, elle a pris conscience que si elle voulait continuer à bien manger, il allait falloir s’y mettre. C’est ce qu’elle a fait et en se mettant à la cuisine avec la nostalgie de ces plats savoureux que confectionnait sa mère, en se disant qu’elle devait faire aussi bien. Elle s’est prise au jeu et s’est découvert une passion pour la cuisine avec l’objectif de faire plaisir aux siens et particulièrement à son mari, fin gourmet. Arrivant donc à Bordeaux elle a souhaité aller plus loin en mariant sa culture marocaine et les produits du terroir aquitain et comme elle avait envie de faire sa passion, son métier, elle a envoyé sa candidature à MasterChef, comme on jette une bouteille à la mer sans trop y croire. Aujourd’hui, elle se retrouve dans cet atelier Masterchef un peu à sa grande surprise car elle ne pensait pas avoir atteint un tel niveau qui lui puisse permettre de prétendre à concourir pour le titre. Cela va faire 3 ans qu’elle s’est installée à Bordeaux, en suivant son mari qui instrumente dans la publicité, mais Bordeaux n’est pas l’Eldorado de la pub, ce serait plutôt Paris, mais Bordeaux reste un choix de cœur et peut être qu’à l’aube de cette notoriété naissante, elle pourrait se lever le matin en faisant le métier qu’elle aimerait faire. Son modèle c’est Meryem Cherkaoui qui est une jeune marocaine originaire de Rabat, qui est venue faire des études de cuisine en France qui a maintenant son propre restaurant à Casablanca "La Maison du Gourmet" et qui a ouvert une école de cuisine.

MasterChef Jeudi 20h 50 sur TF1