"Changeons nos déchets en valeurs" est une action qui se déroule à partir de la semaine du développement durable, d’avril à novembre pour déboucher sur une expo-vente les 25/26/27 novembre.

Fabrice et Nathalie Kaïd, Véronique Fayet-Adjointe chargée des politiques de solidarité, de santé et des seniors, Jean-Louis Bergey de l’ADEME, Anne Walryck-Adjointe chargée de la politique du développement durable, Alain Renard Vice-Président du Conseil Général et Stéphanie Eveno responsable du Service Etudes et Prévention pour les déchets à la CUB

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Aujourd’hui il s’agissait de la clôture de la semaine du développement durable avec cette journée de sensibilisation pour le réemploi où autour de Jean Louis Bergey de l’ADEME, Fabrice et Nathalie Kaïd de l’atelier D’ECO SOLIDAIRE, Véronique Fayet, adjointe à la mairie de Bordeaux chargée des politiques de solidarité, de santé et des seniors ; Anne Walryck, adjointe à la mairie de Bordeaux chargée de la politique du développement durable, Alain Renard, Vice-Président du Conseil général et Stéphanie Eveno responsable du Service Etudes et Prévention de la direction Collecte et Traitement des déchets à la CUB, les élus se sont réunis pour délivrer la bonne parole du développement durable.

Anne Walryck a mis en avant le travail qui va être effectué dans les 24 ateliers de valorisation ouverts au public qui vont permettre de démontrer les valeurs produites par cette récupération.

Pour Jean-Louis Bergey : " Malheureusement les déchets ça ne dure pas qu’une semaine, c’est tous les jours, ainsi on est sur un continuum qui va de la semaine du développement durable à la semaine des déchets, montrant bien que c’est tous les jours.

En Aquitaine, c’est 451 kilos par habitant et par an et il n’y en a qu’une petite partie qui est valorisée. Le don n’est pas complètement acquis et il y a aussi la réparation. On puise de façon infinie dans des ressources qui sont finies et cela ne va pas pouvoir durer très longtemps. Il faut qu’on évolue dans nos gestes d’achats, mais aussi de jets. On n’est pas obligé de détruire systématiquement et de jeter "
Pour Alain Renard :"Ma première appétence et celle du Conseil Général par rapport a ce projet c’est la créativité, on se flagelle de nos mauvaises pratiques de citoyens, ce que je retiens c’est que ce qui est considéré comme un déchet est support de créativité. Qu’est ce qui fait qu’on considère quelque chose comme un déchet ? Je pense que reconsidérer l’objet pour lui donner une autre apparence est un moyen de lui donner une autre vie et aussi pour soi-même, lorsqu’on y collabore. La démarche est bonne dans le temps."

La CUB a voulu s’associer, car la collecte des déchets est un des soucis majeurs de la CUB qui aimerait voir leur volume diminuer et elle l’a fait savoir par le propos de Stéphanie Eveno.

Les plasticiens pour leur part, soulignent qu’ils se retrouvent en position d’inventeur de métiers en faisant coïncider recyclage des déchets et expression artistique.