Ce mot rafale dont une des définitions est : une succession rapide et bruyante revient fréquemment sur les ondes : radios, télés, presse écrite, en quelque sorte en rafale !

Ainsi, telle une augmentation soudaine et courte de la vitesse du vent appliquée à ces informations est venue nous interpeller pour vanter la vente de cet avion de guerre : chef d’œuvre technologique aux dires des spécialistes de ce domaine pour mener des combats là où les conflits font rage et se prémunir de ceux-ci.

Après des années de stagnation sans aucune vente à l’étranger, sauf pour l’équipement de notre propre armée, enfin il décolle au bout de 13 ans vers d’autres horizons.

Les 3 pays Inde, Egypte, Katar se sont décidés pour l’acquisition de cet appareil fleuron de la technologie française afin de renforcer les équipements de leurs forces armées dans un but de se protéger des agressions extérieures menaçantes ou par pure précaution d’une politique de dissuasion.

Il aura fallu du temps pour reconnaître les mérites de ce super engin qui représente des ressources pour des entreprises comme Dassault, Safran, Thalès et leurs sous-traitants implantés dans notre région, en particulier à Mérignac, et la création d’emplois si j’ose dire en rafale !
Même si les deux navires de guerre Mistral sont en rade et non livrés à la Russie, il semble bien que le vent de la paix ne soit pas encore d’actualité et on ne peut que le regretter dans ce monde en prise avec tant de conflits dans de nombreux pays.

Souhaitons que ces livraisons de rafales en rafales ne soient que des moyens dissuasifs et qui permettent de développer une industrie française génératrice d’emplois et de développement car comme l’écrivait Pierre Bourgault : « L’indépendance, ce n’est pas une récompense, c’est une responsabilité ».