Entre un Benoît Hamon, orateur précis et sérieux, parfait représentant de la gauche de la gauche, un peu suranné peut-être, mais en tout cas pédagogue et sincère.
Un Arnaud Montebourg, avocat enthousiaste qui en ayant décidé d’être un peu moins emphatique et théâtral, gagne peut-être en sincérité et en crédibilité, même si son programme apparaît un peu attrape tout.
Un Manuel Valls, représentant de la droite de la gauche, à priori clivant, mais néanmoins, servi par son passé de Premier Ministre, lui conférant une « présidentialité » supérieure à celle de ses concurrents.
La lutte pour la victoire aux primaires de la gauche, apparaît très incertaine. Enclavé entre les candidatures de Mélenchon et de Macron, le vainqueur de cette primaire risque fort cependant de ne pas avoir un grand avenir présidentiel.
La candidature surprise et se présentant comme centrale du Professeur Peillon, ne devrait pas intervenir dans le jeu, les qualités du candidat ne suffisant pas à compenser un fort sentiment d’opportune improvisation.

Ecrit par Dominique Mirassou
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