Cyclisme
« La course cycliste des temps modernes se résume souvent à une compétition entre dopés qui se font prendre et dopés qui ne se font pas prendre » Jean-Emmanuel Ducoin
Christopher Froome, le quadruple vainqueur du Tour de France s’est dopé. A peine étonnant quand on se rappelle que Lance Armstrong a dit, en 2013, qu’il était « impossible de gagner le Tour de France sans dopage ». Il y a 3 mois, Le Guardian et Le Monde lèvent le voile sur cette triste affaire qui entache une fois de plus le monde du cyclisme, un sport en lequel on n’a plus envie de croire. Froome aurait « légèrement » abusé de salbutamol, un produit que l’on retrouve dans la ventoline, pour soigner l’asthme. Il a été contrôlé avec le double de la dose max autorisée après avoir gagné la Vuelta 2017. Le verdict devrait mettre du temps à tomber, Christopher Froome prendra donc surement le départ du Tour des Alpes fin avril ainsi que celui du Tour d’Italie en mai. En revanche, celui de la grande boucle devrait lui être interdit par l’organisation. Un contrôle anormal qui est un désastre pour l’image de ce sport, essayons que ce ne soit pas un désastre pour l’image du Tour de France. Quand ce n’est pas une histoire de moteur c’est une histoire de dopage. Est-ce que l’on peut espérer un jour avoir de la sincérité et de la transparence chez les coureurs cyclistes ? Ou est-ce que la solution est d’autoriser le dopage pour tous ? C’est désolant de pouvoir imaginer ça.

Ecrit par Arthur Lahaye
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