Hier soir à Vannes les jeunes françaises ont laissé passé l’occasion d’atteindre la finale et de rêver d’un premier titre mondial après la courte défaite concédée à la Roja 1/0 au terme d’une rencontre équilibrée. Finaliste il y a deux ans elles disputeront vendredi à Vannes le match pour la troisième place face à l’Angleterre défaite deux heures plus tôt par une remarquable équipe japonaise sur le score de 0/2.

Julie Thibaud, la girondine capitaine de l’équipe U20

L’Espagne et la France ont été longtemps au coude à coude dans cette partie où la prise de risque comptait beaucoup moins qu’organisation et stratégie ; les deux équipes ont finalement été départagées par un rebond capricieux du ballon qui loba la première tentative de tête espagnole pour rebondir sur le front de Patricia Guijarro meilleure réalisatrice du tournoi toute heureuse de voir le ballon filer au ras du poteau pour terminer sa course au fond des filets 1/0 51eme.

Intervention musclée d’Altana Bonmati sur Selma Bacha, l’espagnole Bonmati prendra deux jaunes et ne terminera pas le match

Ce but aura eu le mérite de faire réagir les françaises qui allaient désormais apporter davantage de verticalité à leur jeu. Les entrées de Marie-Antoinette Katoto et et Annahita Zamanian permettaient aussi à l’équipe de trouver un second souffle obligeant les espagnoles à concéder des fautes. Et l’Espagne se retrouvait même à dix sur l’une d’entre elles car Altana Bonmati en larme voyait rouge à la 69eme minute sur second carton jaune.

Emelyne Laurent

Les ailes françaises avec Émelyne Laurent et Sandy Baltimore se déployaient mais leurs centres ne trouvaient pas preneuses. Suffisant tout de même pour déstabiliser la défense ibère au point de la voir concéder un pénalty sur une main dans la surface de réparation.

Pénalty

Las ! Marie Antoinette Katoto l’avant centre surdouée qui traverse hélas ce mondial en petite forme voyait son tir stoppé et s’envoler ainsi tout espoir de finale à la grande joie des espagnoles.

Espagne féminine U20

Il reste à Gilles Eyquem coach des bleuettes et à la capitaine Julie Thibaud à trouver les mots pour remobiliser toute l’équipe avant d’affronter les anglaises vendredi pour une troisième place certes honorifique mais propre à atténuer la déception de tout un groupe.