L’environnement du château Doyac est propice à la biodiversité avec la présence proche du vignoble de zones boisés, de haies, de chevaux. La conversion en biodynamie du château Doyac en fait l’un des précurseurs dans la catégorie des Crus Bourgeois.
Coup de coeur pour Doyac
Après une carrière à l’internationale dans le monde de la banque, Max de Pourtalès est revenu à ses origines bordelaises avec l’acquisition en 1998 du château Doyac, un cru bourgeois en A.O.C. Haut-Médoc. Avec son épouse Astrid ils ont un coup de coeur pour ce vignoble de 27 hectares, quasiment d’un seul tenant, situé sur la partie argilo-calcaire de la commune de Saint-Seurin de Cadourne. Il se compose de belles croupes bien drainées avec un encépagement à 80% de merlot et à 20% de cabernet-sauvignon. Très vite ils entreprennent des importants travaux de rénovation aussi bien dans les vignes que dans les chais.
Du bio à la biodynamie
Soucieux depuis le début de révéler le terroir pour augmenter la qualité des vins en respectant l’environnement et la plante, Max de Pourtalès opte en 2016 pour une conversion du vi-gnoble en agriculture biologique. Mais il s’agit là d’une pre-mière étape car l’objectif pour Doyac est la conversion en bio-dynamie avec une certification Demeter prévue en 2019. (La certification Demeter connue à l’international requiert un respect du cahier des charges plus stricts que le règlement européen, et permet de mettre en avant l’engagement de la propriété auprès des clients). L’investissement est important et nécessite par exemple la création de 2 postes supplémentaires de chauffeurs, un travail des sols rigoureux, une plus grande présence. Mais il s’agit pour Max d’une évidence car il croit au vivant : « le sol a besoin de vie et la biodynamie permet de soigner le sol et la plante . C’est une redécouverte du métier de viticulteur avec plus de passion. »
Un trio familial uni
A 25 ans, Clémence, la fille d’Astrid et de Max, son diplôme d’oenologue en poche et après une expérience en France et à l’étranger a rejoint la propriété familiale. Ensemble, entourés de leur équipe et conseillés par Eric Boissenot, ils entendent bien réussir leur objectif et poursuivre leurs efforts dans l’élabora-tion de vins racés et expressifs en respectant l’équilibre et la fraîcheur. Un objectif qu’ils semblent avoir atteint si l’on considère le bon accueil par les professionnels du dernier millésime.

Ecrit par La rédaction
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