Après un vibrant hommage adressé aux valeurs de la République, le ministre a tracé un portrait fort élogieux d’Alain Rousset : « il est un exemple pour les autres présidents de région dans sa conduite de la politique et son sens de l’humain ». Et d’annoncer en tant que ministre de l’intérieur, sachant beaucoup de choses, que la victoire serait au rendez-vous.
Philippe Madrelle, Anne Cadiot-Feidt, Jean-Luc Gleyze prolongeront l’éloge du candidat ainsi que Jean-François Fountaine, le maire de La Rochelle, définissant cette élection comme le combat du durable contre l’éphémère, du vrai contre l’apparence, après que Jean-Luc Gleyze, tout en restant réservé sur les orientations nationales eut fustigé une candidate qui tape sur les fonctionnaires et nous présente un business plan.

Alain Rousset comme dernier intervenant, ne manquera pas d’adresser un coup de griffe à Virginie Calmels qui n’aurait selon lui encore rien compris au fonctionnement d’un Conseil Régional, et présenterait un budget conduisant à de nombreuses fermetures de lycées et de CFA. Affirmant par ailleurs que c’est la gauche qui accompagne ceux qui créent et ceux qui souffrent, ce qui, quoi qu’il en dise, ne semble pas sauter aux yeux de tous les aquitains.
Rien de bien nouveau sous le soleil dans notre paysage politique, alors que des rumeurs annoncent des prochains sondages encore plus serrés, et que le suspens devrait régner encore quelques semaines en Aquitaine. Tout ceci laisse présager des négociations difficiles entre les deux tours pour la gauche, d’autant que l’union va s’avérer pour Alain Rousset, absolument indispensable.