"Quand je serai petit" de Jean Paul Rouve en avant première.

Bernard Lamarque 26 mai 2012 à 10h45min

Pour sa deuxième réalisation après "Sans arme ni haine, ni violence", c’est une nouvelle facette de Jean-Paul Rouve qui apparaît. On est très loin du personnage incarné dans "Les Tuches", même si quelque chose d’indicible les relient. Cet admirateur de Patrick Dewaere a su faire sa place dans le paysage cinématographique français. Il a commencé dans des seconds rôles, comme l’avocat dans Tanguy ou le collabo Pierre-Jean Lamour dans Monsieur Batignole, rôle pour lequel il obtient le César du meilleur espoir masculin. Il est ainsi pour la deuxième fois derrière la caméra mais il est aussi le co-scénariste, rôle qu’il partage avec Benoît Graffin. Homme de théâtre, Jean-Paul Rouve aborde tous les styles avec bonheur en tant qu’acteur.

Le Film

Synopsis : "Quand je serai petit" raconte l’histoire de Mathias 40 ans qui durant un voyage croise un enfant qui lui fait étrangement penser à lui. Le hasard fait, l’homme se lance dans une quête personnel à la recherche de ce petit garçon... Une situation qui va boulverser son existence et sa vie de famille car Mathias en vient à se demander s’il ne pourrait pas changer le cours des événements.
Au casting, on retrouve les brillants Claude Brasseur, Miou-Miou, Benoît Poelvoorde et Jean-Paul Rouve le réalisateur pour incaner le premier rôle.
Date de sortie : 13 juin 2012
Réalisé parJean-Paul Rouve
Avec Jean-Paul Rouve, Benoît Poelvoorde,
Arly Jover, Lisa Martino
Miou-Miou, Claude Brasseur
Xavier Beauvois, Gilles Lellouche
Miljan Chatelain, Lolita Offenstein
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : Français
Durée : 1h 35mn

La présentation de Jean-Paul Rouve

C’est accompagné de Lolita Offenstein que Jean-Paul Rouve est venu présenter son film à l’UGC accueilli par Pierre Benard. Pour Lolita Offenstein qui voyait le film en entier pour la première fois, elle a eu pour réaction : "émouvant".


Jean-Paul Rouve, Lolita Offenstein Et Pierre Benard: photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

Jean-Paul Rouve avoue que c’est un film fait avec des "bouts de ficelles" et nombre des monstres sacrés qui participent au casting ont accepté d’être peu payés ( en fait 20% de ce qu’ils auraient pu toucher) et ils auront leurs royalties au fur et à mesure des rentrées du film. Au départ il a donc était convenu que tout le monde serait payé pareil, acteurs et techniciens et il a voulu chaleureusement remercier ceux qui ont pris le risque de le produire à savoir Canal+ et les distributeurs. Le film représente 2 ans d’écriture, 7 semaines de tournage (en période de vacances scolaires) et 8 à 10 mois avant de le sortir pour un budget de 1,8 millions d’euros. Pour jean-Paul Rouve un film "on fait ça pour soi en pensant aux autres ou on fait ça pour les autres en pensant à soi" et ce film est né d’une idée qu’il a eu en voyageant vers Venise dans un train de nuit, ce n’est pas un film autobiographique mais c’est un film très personnel. C’est quand il a proposé le rôle de Jean à Benoît Poelvoorde qu’il a appris que celui-ci avait perdu son père alors qu’il avait 10 ans. Jean Paul Rouve a pris beaucoup de plaisir à faire ce film et il a travailler avec un directeur de la photographie qu’il connait bien et qui se nome Christophe Offenstein. Il reçoit déjà un très bon accueil de la critique et le public bordelais a apprécié et certain n’ont pas hésité à confier : "Je reviendrai le voir".