Crédit photo : Marie May

Au départ, la création n’était qu’une passion qui occupait son temps libre, à côté de ses cours de commerce et médiation culturelle. Elle s’était lancé dans cette activité car elle « ne trouvait pas de chose qui (lui) plaisait » dans les magasins. » Petit à petit, ses amies lui passent commande et le bouche-à-oreille fait son effet. Constatant cet engouement, Albane décide de suivre une formation auprès d’une modiste et monte sa marque.

Afin de pallier à l’uniformisation, chaque pièce d’Albane d’Argence est unique. Un échange est possible avec la créatrice afin de personnaliser la couleur ou le volume et d’essayer la pièce. A propos de sa méthode de travail, elle déclare qu’elle ne fait « pas de patron, que des choses que je sculpte. Je n’essaie pas d’être forcément dans une tendance, je fais les choses que j’ai envi, au moment où je le souhaite. » Elle achète parfois des tissus neufs mais préfère en chiner ou en découper dans des anciens vêtements, car elle trouve cela souvent « plus original ou de meilleure qualité. »

(Crédit photo : Lili René)

Elle fait des pièces pour des « personnes un peu timides », mais apprécie particulièrement de créer des « choses un peu spectaculaires, soit pour des personnes qui osent porter des trucs dingues, soit pour des spectacles ou grandes occasions ». Si elle reconnaît préférer créer des accessoires pour la période hivernale, elle ajoute cependant : « l’été est le moment pour réfléchir à mes projets les plus fous. » En ce moment, sa nouvelle lubie serait de travailler avec du wax africain.

Ses créations sont visibles sur son site web.