Talence
Ils arrivent en nombre par le tram après être descendus du train pour se rendre à Talence afin de suivre le Festival. Ils arrivent de divers horizons avec le seul but de vivre trois jours de musique à leur goût.
Ils arrivent en grappes sur le quai du tramway aux Quinconces pour prendre le tram B direction Pessac, il sont en groupes, seuls ou accompagnés mais tous ont en tête l’arrêt Montaigne-Montesquieu. Pour venir sur le site tous les moyens de locomotion sont bons, comme ce jeune professeur en management qui est venu de la Bretagne à vélo en onze jours et qui au camping du lac depuis dimanche matin transfère ses pénates sur le site du Reggae Sun Ska. Il est la pour non seulement écouter de la musique mais aussi pour retrouver ses cpains de faculté. Les festivals ont çà de très particulier qu’ils sont des points de rencontre quand on est passé de la vie étudiante à la vie active et ils obéissent presque tous à cette règle de la retrouvaille autour d’un centre d’intérêt spécifique à Bordeaux la musique, à Libourne les Arts de la Rue, le détail qui tue dans ce cas précis est qu’ils se font concurrence. Une fois arrivé il faut aller chercher son "pass" pour pouvoir aller s’installer au camping et l’attente est longue. Cette année l’implantation du camping a changé avec une distribution générale du site passablement modifiée.
Le site du Festival est bouclé jusqu’à 17 heures avec impossibilité d’y entrer ce qui complique pas mal les affaires de la presse qui aimerait avoir accès avant la cohue du rush de 17 h. Beaucoup de festivaliers sont arrivés tôt le matin pour pouvoir s’installer en toute quiétude et après il s’agit pour eux d’aller faire des courses afin de récupérer du ravitaillement. Si on les interrogent ils savent ou ils vont faire leurs emplettes car avec le net aujourd’hui tous ont soigneusement étudié la topographie des lieux et se déplace à coup sur avec leur petit bracelet bariolé avec la mention "18ème édition-since 1998" qui permet d’entrer sur le site durant tout le Festival. On va voir se déplacer dans le tram tous ces jeunes gens au bracelet de couleurs qui semblent bien pacifique. On peut penser que cette année les petites scories de la première année seront évitées et que le déroulement sera sans accrochage et l’on a pu remarquer que les forces de police étaient nombreuses et présentent car on ne peut rassembler 50.000 personnes sur un même lieu sans un sérieux service de sécurité.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
Recherche
Sur le même sujet
Bordeaux Gazette Annuaire
