Avantage aux points en ce qui concerne l’Union car si elle a été battu en février dans des conditions climatiques difficiles par 27 à 8, elle avait atomisé Albi par 47 à 9 à Musard, soit 20 points de différence comme le soulignait Marc Delpoux. En fait on peut dire aujourd’hui qu’à part ses "chicailleries" de points les compteurs sont à zéro et lors de la conférence de presse d’avant match, les participants sont restés réservés sur l’issue de la rencontre

Marc Delpoux  : "La semaine dernière, on préparait la demi-finale avec sérénité et maintenant on a l’impression qu’on est là depuis quinze jours. Cette semaine on est un peu plus dérangé dans le bon sens du terme par tout ce qui se passe à l’extérieur. On a beaucoup de hâte de rentrer dans le vif du sujet.

Julien Rey, Laurent Armand, Marc Delpoux, Laurent Marti, Mathew Clarkin, Adam Jaulhac et Vincent Etcheto lors de la conférence de presse

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

.
Laurent Marti :" Pour les joueurs c’est exceptionnel, on sait qu’on a vendu les 4.000 places qui nous avaient été allouées parce qu’il ne reste plus que des pesages, de voir la file d’attente dès mardi matin pour acheter des places, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu avec l’engouement du monde politique, on sent beaucoup d’excitation et je crois qu’on aura un soutien populaire très fort. Je remercie la Chambre de Commerce de Bordeaux qui a offert les 1500 drapeaux à nos supporters."
Vincent Etcheto : "La pression non , on sait ce qui nous attend on connaît les enjeux. C’est un match capital, mais on en a eu beaucoup des matchs capitaux car c’est une Pro D2 difficile, on a passé l’écueil de Grenoble, il reste celui d’Albi. C’est pas une pression supplémentaire, peut-être qu’on l’aura au coup d’envoi."
Marc Delpoux  : "Le résultat il est clair et net, Albi a joué cinq matchs de phase finale de Pro D2 et en a gagné cinq, l’équipe d’Albi a joué deux finales avant celle-ci, elle en a gagné deux. Si nous, on arrivait sur un match a changer ce statut là, il faudrait le montrer dans toutes les écoles de rugby pendant 30 ans. Je pense que ce ne sera pas le cas, on a réalisé un exploit, on est heureux d’être en finale, c’est que du bonheur ce qui nous arrive aujourd’hui. On reste dans le même état d’esprit."
Mathew Clarkin :"La différence se fait sur le mental à 97%, il faut rester lucide dans ce genre de confrontation."

Trois éléments clés de la rencontre lors du match aller à Musard : Aveï, Purll et Adams

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Pourtant Rafaël Carballo soutenait sur Sud-Radio dans "Rugby & Compagnie" que la qualité physique du groupe avait beaucoup joué dans le résultat du match de Grenoble et pour Ludovic Loustau, l’Union touche aujourd’hui les dividendes d’un très gros travail foncier effectué en tout début de saison et il résume la situation : " le rugby est un jeu de déplacement et je ne comprends pas que les entraineurs ne fassent pas courir leurs joueurs."

En fait tout le monde redoute Albi qui est une grosse machine à gagner des matchs importants, capable de ralentir le jeu pour jouer à son rythme, avec une mêlée performante capable d’embrouiller les arbitres, capable de faire perdre le fil du match à l’équipe adverse.

A la télévision sur FR3 et Sport+
A la radio sur ARL et Sud-radio (spéciale à partir de 14h)

Interview Laurent Marti