Ce premier ballon échappé par Camille Lopez et cette première touche en faveur de l’Union volée par les lyonnais ont tout de suite donné le ton du match : L’Union était en train de se désunir ! Saisissant le contraste entre le match contre le Stade Toulousain et ce match à Lyon émaillé de fautes de main, de mauvais choix tactique (encore une fois où à trop vouloir jouer, on déjoue) où avec l’aide du vent on ne fait pas d’occupation de terrain. Pourtant aussi bien Julien Rey qu’Andrew Mailei ont bien montré qu’ils étaient capable de franchir comme ils l’ont réussi à plusieurs reprises, mais par manque de soutien ou par précipitation les actions ne sont pas allé au bout. La rigueur et la solidarité ont fait défaut dans ce match et les lyonnais ont bien montré qu’ils valaient peut être un peu mieux que leur classement, même si beaucoup de déchets subsistent dans leur jeu. Les lyonnais se sont montré plus réalistes et même si a un moment les bordelo-béglais ont pris le score, seulement pendant 3 minutes, les lyonnais ne se sont pas affolés continuant sur leur plan de jeu en répondant du tac au tac et ils ont gagné.

Camille Lopez et Hugh Chalmers très bien face à Toulouse, par contre moins bien face à Lyon

photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque

Donc même s’ils ont un moment mené dans cette première mi-temps les Unionistes n’ont pas su prendre le jeu à leur compte, un manque de lucidité peut être lié à une forte envie de faire mieux, mais comme le dit de dicton populaire "le mieux est ennemi du bien". La déception est à la hauteur des espoirs que les supporters avaient pu caresser avant ce match qui pouvait offrir le maintien à l’Union. Malheureusement ce ne sont pas les rentrées de seconde période qui ont pu changer quoi que se soit et dans les temps forts de l’Union, les lyonnais se sont soigneusement appliqués à faire déjouer les bordelo-béglais qui n’ont même pas pu aller chercher le bonus défensif alors qu’ils ont dominé la fin de partie. Certes il n’y a pas vraiment le feu au lac, mais le temps se gâte et il ne faut surtout pas regarder le résultat des autres "ce qui compte c’est ce qu’on est capable d’engranger" comme l’a toujours précisé le coach. Il ne reste plus que 4 matchs et il semble nécessaire de prendre 6 points, insensiblement on se rapproche d’un UBB/USA Perpignan qui pourrait être déterminant.
Lyon OU 24 (2 essais Grosso 33ème, Sukanaveita 68ème ; 4 pénalités Tranier 5ème, Tomamichel 16ème, 39ème, 46ème ; 1 transformation Tomamichel 69ème)
Union Bordeaux Bègles 13 (1 essai Forbes 29ème ; 2 pénalités Lopez 9ème, 64ème ; 1 transformation 30ème)