On peut un peu regretter qu’Oyonnax ait joué viril mais pas trop correct mais cela n’enlève en rien le fait qu’Oyonnax a fait déjouer l’Union qui n’a pas trop su quelle route emprunter. Monsieur Ruiz n’a sorti le premier carton jaune qu’à la 52ème minute alors qu’il aurait du le sortir dès la blessure de Nicolas Sanchez à la 41 ème mais cela n’explique pas tout, loin de là. Le "on joue pas bien mais on gagne" a caché la réalité de ce qu’était capable de produire l’Union car on s’est aperçu, la chance abandonnant que quand on joue pas bien on perd. Il va falloir se reprendre pour recevoir Toulon à Chaban si on veut réussir quelque chose et toujours prétendre au Top 6. Sur ce qui a été produit sur ce match si quelques joueurs ont surnagé particulièrement à la touche c’est plutôt le collectif qui a coincé avec cette difficulté à orienter le jeu positivement malgré tout Connor a cherché à allumer quelques pétards mais sans succès. On a vu par ailleurs un nombre non négligeable de fautes de mains et d’imprécisions qui ont fait avorter des mouvements bien entamés. Les bordelo-béglais ont eu un peu de mal à rentrer dans le match, pourtant le retour de Sanchez à l’ouverture a été concluant car il a meublé le score au pied durant la première mi-temps et sa sortie en début de seconde mi-temps a semblé dérégler la machine. La seconde mi-temps a été totalement stérile pour les Unionnistes qui n’ont pas trouver leurs repères. Devant quand ils ont été à 7 contre 8 ils n’ont pas pu prendre le meilleur sur un pack d’Oyonnax diminué mais faisant preuve d’un "fighting spirit" digne des meilleures équipes anglaise ou irlandaises. Pour l’Union c’est un match à vite oublier dont elle pourrait retenir que l’engagement est primordial dans ce genre de rencontre.

USO : 26 (2 essais Tian 4 ème, Ma’afu 51 ème ; 4 pénalités Urdapilleta 24ème, 31ème, 40ème (+1), 62ème ; 2 transformations Urdapilleta 5ème, 52ème)

UBB : 12 (4 pénalités Sanchez 12 ème, 21ème, 30ème, 36ème)