Notre pays est ainsi fait, à chaque renouvellement de gouvernement, le ou la Ministre en charge de l’Education Nationale, en bon élève appliqué qu’’il se doit d’être, annonce une réforme !
Une de plus, sans attendre que les précédentes même récentes aient été appliquées et leurs effets engendrés suffisamment analysés De quoi y perdre son latin, lui aussi remis en cause et malmené.
Ainsi le vaste paquebot Education tangue de tous côtés, sous les feux aiguisés des médias où chaque partie : enseignants, parents d’élèves, inspirateurs de la réforme y vont de leurs couplets et la ministre de renchérir sur les bienfaits de ses préconisations.
En effet, au nom d’un mieux- être de nos chérubins, nos chères têtes blondes, suivant l’expression consacrée, la réforme envisagée, aux dires de beaucoup réfractaires serait plus une régression qu’une progression, à bon entendeur salut !
A vous de juger : abandon de la 2éme langue dès la 6éme pour ceux qui le désiraient mais envisagée en 5éme. A l’heure de la mondialisation, l’apprentissage et la pratique des langues fait partie d’une modernisation, plus elle intervient tôt, plus elle est bénéfique pour l’élève et son devenir dans la société.
Alors Madame la Ministre, le vocabulaire utilisé pour cette énième réforme est surprenant et étonnant à plus d’un titre. Revenez sur terre : appelez un chat un chat, remettez de l’ordre là où l’on attend et soyez attentive à ne pas dévaloriser ce qui peut encore être un socle solide de valeurs fondamentales à sauvegarder.
Avant qu’il ne soit trop tard, et de lancer des pavés dans une mare éducative déjà bien perturbée, faites preuve de réalisme, en regardant la triste réalité de cet enseignement français, en 25éme position sur l’échiquier afin de ne pas le dégrader encore davantage
Gardez à l’esprit cette maxime toujours d’actualité : « Tant va à la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ».

Ecrit par Elie Pedron
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