Pour ceux qui ont un penchant pour l’histoire du rugby car au delà d’un sport, le rugby est un véritable phénomène culturel du Sud-Ouest qui a une histoire avec ses faits d’armes, ses héros, ses personnages, ses joies, ses drames, sa philosophie et tous ses amoureux un peu frustrés par les temps qui courent. Aujourd’hui, l’UBB porte haut les couleurs du rugby avec sa première place du Top 14 et le Covid 19 est en train de lui torpiller sa saison. Jérôme Prevot est un des poids lourds du Midi Olympique et on le croise régulièrement dans les travées de la tribune de presse de Chaban avec son ami et collègue Gérard Piffeteau et Jean-Yves Saint-Cérans pour rendre compte des matchs de l’UBB. Il nous entretien des années soixante où le rugby landais de l’ancienne Aquitaine brillait de mille feux avec les noms prestigieux des Albaladéjo, Boniface, Darrouy, Dauga et bien d’autres. Il nous livre son interprétation, fort juste de l’immense gloire du rugby landais de ces années là ou l’école publique a joué un grand rôle alors que les patronages étaient les gestionnaires du foot-ball. Des propos qui n’auraient pas déplu à Denis Lalanne, qu’il cite par ailleurs, mais qui nous a quitté à la fin de l’année passée, tout comme Jacques Verdier. En ces temps de confinement on peut toujours s’occuper à se cultiver sur le ou les sports qu’on aiment.

L’article de Jérôme Prevot : Un jour, une histoire